Un rappel des principales règles à suivre
Règle 1 :
Conseillez à vos clients de pratiquer régulièrement ces activités sportives.
Règle 2 :
Si possible, recommandez à vos clients de ne pas substituer les activités
sportives à leurs routines motrices.
Leurs objectifs ne sont pas identiques.
Règle 3 :
Signalez leur de se méfier des activités sportives qui déclenchent une
douleur aiguë tout en soulignant que la remise en mouvement s'accompagne
souvent de douleurs musculaires. Des douleurs douloureuses mais pas
dangereuses!
Le plus difficile, c'est d'aider vos clients à valider l'origine de leurs
douleurs ou tout au moins à leur offrir un rationnel.
Règle 4 :
Identifiez les postures spécifiques à une activité sportive qui pourraient
être incompatibles avec les cartes de vos clients. Hyper extension et
pressions excessives sur les facettes, hyper flexion et pressions
excessives sur les disques, charges dangereuses sur le disque, déséquilibre
posturaux, mise en traction de la racine etc.
Activités sportives et facteurs de risque
Les activités quotidiennes de vos clients contiennent toutes des facteurs
de risque. Avec la banalisation de l'activité, ces risques, souvent
mortels, sont vécus avec insouciance. Rappelez leur que les écrasements,
renversements et autres démembrements font partie du paysage quotidien
de "l'homo automobilus".
Des activité dangereuses qu'ils n'abandonnent pas pour autant.
En comparaison, les risques correspondant aux alliances souscrites entre la
douleur chronique et certaines composantes des activités sportives sont
négligeables. Quelques jours " sur le dos " en échange d'un
après-midi de voile, de ski ou de base-ball, pourquoi pas ? Un repli
temporaire dans la bataille contre la
douleur chronique : jamais un handicap permanent.
Les activités physiques et la lombalgie c'est d'abord une question
d'équilibre et de choix !
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