Les programmes longs de prise en charge constituent le troisième niveau de
traitements éducationnels utilisés pour lutter contre la lombalgie. L'École
interactionnelle fait partie de cette catégorie. De nos jours, les gestionnaires
de la santé visent une cible devenue leur véritable hantise. Seuls 5 % des
patients atteints de maux de dos deviennent « chroniques »; la durée
de leurs douleurs dépassera les six mois (224). Pourtant,
ils accaparent, à eux seuls, 80 % du budget total alloué à cette
« maladie » (117). Face à cette clientèle,
messages publicitaires et interventions de courte durée ne suffisent plus. Des
interventions lourdes et agressives offrant jusqu'à cinquante heures de
rééducation par semaine durant trois semaines se substituent alors aux
programmes courts décrits plus haut (135).
Aux États-Unis, les travaux de Fordyce basés sur le modèle opérant (ou
comportemental) vont influencer les programmes cliniques destinés aux
lombalgiques chroniques (109,111). Ils proposent une
stratégie nouvelle,
différente du modèle suédois. Le modèle opérant suppose que les comportements
de douleur, initialement en relation avec une lésion tissulaire réelle, sont
maintenus après la fin de la stimulation nociceptive par l'environnement via
un processus de conditionnement opérant (296). L'approche
comportementale tente de modifier les manifestations de la douleur en jouant
sur les conséquences qu'elles suscitent. Des comportements aboutissant
systématiquement à certaines conséquences peuvent passer sous le contrôle de
ces circonstances. Les programmes de traitements, issus du modèle opérant,
proposent donc d'ignorer systématiquement la douleur et d'utiliser des
renforçateurs associés à la non-manifestation des comportements douloureux
(47, 108,
193, 224, 371).
Avec les années, la lombalgie chronique prend l'allure d'une maladie avec son
histoire et sa localisation. Mais la lombalgie chronique n'est pas une maladie,
c'est un symptôme. La douleur chronique n'est pas non plus une maladie, c'est
un syndrome dont l'expérience ne se partage pas. L'approche comportementale
pratique l'extinction des comportements douloureux pour augmenter le taux des
réponses dites « appropriées ». À la différence de l'École suédoise,
l'approche comportementale ne cherche pas à modifier les facteurs nociceptifs
de la douleur, ni à déterminer si la douleur repose sur une base objective.
Elle vise simplement un retour à la fonctionnalité normale en favorisant le
mouvement et les activités habituelles de la vie quotidienne.
Les programmes longs destinés à lutter contre la lombalgie chronique se
déroulent de façon intensive et variable, allant généralement de 2 heures par
semaine durant 10 semaines à 8 semaines intensives en institution
(tableau 4.5).
Ils relèvent essentiellement de trois modèles : suédois, comportemental et
interactionnel. Comme dans le cas des programmes courts, la valeur des
résultats obtenus par les programmes longs dépend nécessairement du contrôle
exercé sur l'écoulement du temps et de l'effet placebo. Le temps écoulé prend
une importance toute particulière à cause des fluctuations journalières de la
douleur, des fluctuations spécifiques à la notion même de chronicité et du taux
de rémission qui, avec ou sans traitement, dépasse les 80 %
(282). Au plan méthodologique, l'ajout d'un groupe
contrôle permet de vérifier l'effet du temps écoulé. Les sujets du groupe
contrôle sont placés sur une liste d'attente. Il s'agit de lombalgiques
» équivalents » à ceux qui bénéficient du traitement. Si le groupe
en traitement obtient des résultats significativement supérieurs au groupe
contrôle, l'amélioration ne résulte définitivement pas du simple temps écoulé.
Impossible pour autant de conclure que le programme est efficace.
L'amélioration observée peut en effet être due, non au programme lui-même, mais
à l'effet placebo. Toute forme de thérapie comporte, à divers degrés, un effet
placebo. Les placebos produisent une amélioration substantielle dans le cas
d'une multitude de symptômes ou de traitements, incluant les chirurgies de la
colonne vertébrale, quand praticien et patient croient en leur efficacité
(372). Dans le cas de la douleur chronique, l'amélioration
due à l'effet placebo atteint généralement 30 % et parfois davantage
(161). En conséquence, pour être considéré comme
efficace, un programme long doit aussi entraîner une réduction de la douleur
significativement supérieure à celle d'un traitement placebo.
L'amélioration placebo ouvre toute grande la porte aux traitements
« alternatifs », un champ illimité, propice à l'utilisation de la
thérapie au laser, des semelles polarisées du Dr Tricot, des médailles
miraculeuses, du bracelet de cuivre, des aimants ou de l'homéopathie. Pour le
clinicien sérieux, une marge de manoeuvre d'autant plus réduite que le défi du
placebo s'ajoute aux modulations associées à l'écoulement du temps. Aucune
médication n'est reconnue sans effet démontré contre un placebo. De même,
aucune thérapie ne peut être validée sur la douleur chronique sans un contrôle
de l'effet placebo. Le contrôle de cet effet dans l'évaluation des programmes
longs requiert bien sûr une approche indirecte puisqu'une École placebo est
impraticable. Pour notre part, nous avons utilisé comme placebo le TENS sans
pile (54,58, 241). Peu importe en
fait la forme prise par le placebo pourvu que ce traitement réponde aux
attentes du patient. Sur le plan statistique, l'important consiste à contrôler
sur les variables à l'étude les effets d'un « traitement qui satisfait »
par comparaison avec le programme évalué. D'intéressantes perspectives de
discussion pour les années à venir. Des discussions qui ne devraient pas
simplement être l'apanage des approches éducatives...
La principale faiblesse méthodologique dans l'évaluation des programmes longs
de prise en charge réside justement dans l'absence de groupes de contrôle et de
placebo (86). Ainsi, parmi les 20 programmes longs
présentés au tableau 4.5 (et détaillés au tableau 4.6),
onze sont évalués sans contrôle et sans placebo (46,
64, 88,93, 136,
287,288 360,
378,379,381). Huit sont comparés à un groupe contrôle
sans groupe placebo (1, 135,
145, 167,168,
250, 322,
375). Seule l'École interactionnelle fait l'objet d'une
évaluation contrôlée contre placebo (54,58).
Tableau 4.5 Programmes longs
Auteurs |
Déroulement |
Durée |
Modèle |
Aberg 84 |
Six semaines intensives en institution. |
150 h |
École suédoise |
Cairns... 84 |
4 semaines, 5 jours par semaine, 3 h par jour. |
60 h |
Comportemental |
Chenard... 91 |
Douze semaines, 2 h par semaine. |
24 h |
Interactionnelle |
Cohen... 83 |
Dix semaines, 2 h par semaine. |
20 h |
Comportemental |
Edwards... 92 |
4 semaines, 7 h par jour, 5 jours par semaine. |
140 h |
École Australienne |
Estlander... 91 |
Quatre semaines (en institution), précédées de cinq semaines
d’entraînement à la maison. |
100 h |
École suédoise modifiée |
Härkäpää... 90 |
Groupe traitement en institution : 3 semaines intensives; groupe
traitement externe : 15 sessions (2 fois par semaine durant 2 mois). |
30 h |
École suédoise modifiée |
Hazard... 89 |
3 sem à 53 h et 3 sem à 11 h chacune. |
192 h |
Rest. fonctionnelle |
Heinrich... 85 |
Dix semaines, 2 h par semaine. |
20 h |
Comportemental |
Keijsers... 89 |
Huit semaines, 2,5 h par semaine. |
20 h |
École de Maastricht |
Keijsers... 90 |
Huit semaines, 2,5 h par semaine. |
20 h |
École de Maastricht |
Mayer... 87 |
Phase I: 3 sem à 57 h par sem; phase II: 5 sem à 4 sessions
de 2 h par sem; phase III: 6 h d’évaluation 3 et 6 mois après le traitement. |
223 h |
Restauration fonctionnelle/ni |
Nicholas... 91 |
Cinq semaines, 2 sessions (2 h et 1,5 h) par semaine. |
17,5 h |
Comportemental |
Nicholas... 92 |
Cinq semaines, 2 sessions (2 h et 1,5 h) par semaine. |
17,5 h |
Comportemental |
Oland... 91 |
Quatre semaines en institution, 3 à 5 sessions par jour, 6 jours par semaine. |
120 h |
Restauration fonctionnelle |
Sachs... 90 |
Quatre semaines, 3 sessions de 4 heures par sem. (+ au besoin, thérapie comportementale). |
48 h |
Restauration fonctionnelle |
Tollison... 90 |
18 jours intensifs en institution. |
90 h |
École de Greenville |
Turner... 93 |
Six semaines, 2 h par semaine. |
12 h |
Cognitif |
Vanvelcenaher... 94 |
Essentiellement, le programme intensif de Mayer et al. (1987) offert sur cinq semaines. |
230 h |
Restauration fonctionnelle |
Voisin... 94 |
Idem à Vanvelcenaher et al., 1994. |
230 h |
Rest. fonctionnelle |
|
Tableau 4.6 Efficacité des programmes longs
Auteurs |
Nbre de sujets |
Mesure de la douleur et résultats |
traitement |
contrôle |
placebo |
Aberg, 1984 |
109 |
166 |
- |
Évaluation par questionnaires à trois reprises (avant, 4 et 8 mois
après le programme). Plus d’individus du groupe traitement que du groupe
contrôle (42 vs 10 %) pensent qu’il vont obtenir un emploi dans les
prochains six mois. Plus d’individus du groupe traitement que du groupe
contrôle (50 vs 29 %) maintiennent un programme de conditionnement
physique pour leurs dos. L’évaluation subjective de la douleur est identique
dans les deux groupes. |
Cairns et al., 1984 |
100 externe 100 institution |
- |
- |
Douleur évaluée à l'aide de la question suivante: « En vous rappelant
votre état à la fin du traitement il y a un an, indiquez si, oui ou non, ce
traitement a réduit votre douleur. » (traitement en institution :
75 % répondent oui; traitement externe : 54 % répondent oui).
Après un an, 52 % des patients en traitement externe contre 15 % du
groupe traitement en institution retournent au travail. Parmi les patients
recevant une compensation monétaire, 42&nbs;% des patients en traitement
externe contre 10 % du groupe traitement en institution retournent au
travail. |
Chenard et al., 1991 + Charest et al., 1994 |
12 |
14 |
13 |
Douleur évaluée à domicile, à l’aide d’échelles visuelles analogiques,
toutes les deux heures, durant 3 jours à quatre reprises (avant, à la fin, 3
et 6 mois plus tard). Contrôle (liste d’attente) n’a aucun impact sur la
douleur. Par contre, traitement (École interactionnelle du dos) et
manipulation placebo (TENS sans pile) réduisent de façon significative
l’intensité et l’aspect désagréable de la douleur à la fin, 3 et 6 mois plus
tard. L’École interactionnelle s’avère en outre plus efficace que la
manipulation placebo pour diminuer la douleur (pour plus de détails, voir
évaluation). |
Cohen et al., 1983 |
12 physique 13 comport |
- |
- |
Douleur évaluée à l’aide d’une échelle en 4 points à deux reprises
(avant et à la fin). Thérapie physique et thérapie comportementale se
distinguent très peu entre elles et produisent des résultats positifs :
moins de douleur, moins de limitations dues aux douleurs durant les
activités, moins de détresse psychologique et usage régulier des techniques
de contrôle de la douleur. |
Edwards et al., 1992 .C. |
54 avec $ |
- |
- |
Douleur évaluée à l’aide d’une échelle visuelle analogique (après et 1
an plus tard). Le programme s’avère efficace au plan de la perception de la
douleur, la condition physique et le retour au travail : ceux qui retournent
au travail (n=30) rapportent une réduction plus importante de la douleur que
les autres (n=24). |
Estlander et al., 1991 |
65 institution |
- |
- |
Douleur évaluée deux fois par jour à l’aide d’une échelle numérique
(1 à 5). Augmentation marquée dans les mesures de mobilité de la région
lombaire, de la force des muscles du tronc et de la capacité à soulever.
La douleur n’augmente pas pendant le traitement. Douze mois plus tard,
diminution de la douleur chez 40 % des participants, aucun changement
chez 52 % et augmentation de la douleur chez 8 %. |
Härkäpää et al., 1990 |
159 externe 157 institution |
160 |
- |
Douleur évaluée à l’aide du Pain index : sommation de quatre items
décrivant la sévérité de la douleur (i) en générale, (ii) le matin,
(iii) après le travail et (iv) en soirée. Douleur et handicap diminuent pour
traitement externe et traitement en institution à la relance de 3 mois. Plus
tard (18 et 30 mois), les trois groupes (contrôle, traitement en institution,
traitement externe) ne se distinguent plus au plan de l’handicap et du nombre
de compensations versées aux lombalgiques.
Ici, durant l’examen médicale, le groupe contrôle reçoit des consignes
verbales et écrites sur des exercices
d’entretien du dos et sur l’ergonomie au début de l’étude et aux périodes de
relance à 3, 18 et 30 mois. |
Hazard et al., 1989 .G. |
59 |
17 |
- |
Douleur évaluée à l’aide du Million Pain Analogue Scale. Un an après
l’application de l’École du dos, (i) 81 % des gradués de l’École du dos
et 29 % du groupe contrôle retournent au travail ; (ii) le niveau de
douleur des gradués qui n’ont pas réintégré leur travail ne se distingue pas
de celui des gradués retournés au travail. |
Heinrich et al., 1985 .L.; |
15 physique 18 comport |
- |
- |
Douleur évaluée à l’aide d’une échelle en 4 points (aucune, légère,
modérée ou sévère). Diminution significative de la douleur 6 mois après le
programme. Meilleur contrôle de la région lombaire. Tous les patients sont
moins dépressifs et anxieux. Peu de différence entre thérapie physique et
thérapie comportementale. |
Keijsers et al., 1989 .F.E |
16 |
14 |
- |
Douleur évaluée à l’aide du West Haven-Yale Multidimentional Pain
Inventory et du Pain Diary: enregistrement chaque heure durant 3
jours du niveau de douleur en chiffre (0= aucune douleur, 10=douleur
insoutenable). Le groupe traitement réalise plus de progrès que le groupe
contrôle (liste d’attente) sur deux variables : locus de contrôle et
réduction de l’intensité de la douleur. |
Keijsers et al., 1990 .F.E |
38 |
39 |
- |
Douleur évaluée à l’aide du West Haven-Yale Multidimentional Pain
Inventory et d’échelles visuelles analogiques. Les résultats ne montrent
aucune différence entre le groupe traitement et le groupe contrôle (liste
d’attente) au plan de la douleur, de l’absentéisme et des consommations de
soins. |
Mayer et al., 1987 .G. |
116 |
72 |
- |
Douleur évaluée à l’aide du Million Pain Analogue Scale et du
Pain drawing (patient dessine les sites et les irradiatons
douloureuses sur un schéma du corps humain). Réduction de la douleur aux
périodes d’évaluations (5 mois, 1 et 2 ans après la fin du programme). Plus
de 85 % des patients du groupe traitement travaillent activement après
deux ans comparé à seulement 40 % chez le groupe contrôle. De plus, au
cours de ces deux années, le groupe contrôle consultent 5 fois plus des
professionnels de la santé que le groupe traitement. |
Nicholas et al., 1991 .K. |
58 (en 6 gr.) |
- |
- |
Douleur évalué à l’aide du Pain Beliefs Questionnaire et d’une
échelle numérique (0 à 5), chaque heure, pendant une semaine aux périodes
d’évaluation (6 et 12 mois). Résultats : réduction significative de la
douleur et améliorations des mesures de la détresse affective, de l’handicap
et de l’usage de médicaments. |
Nicholas et al., 1992 .K. |
10 comport 10 attention |
- |
- |
Douleur évalué à l’aide du Pain Beliefs Questionnaire et d’une
échelle numérique (0 à 5), chaque heure, pendant une semaine aux périodes
d’évaluation (avant, immédiatement après le traitement et 6 mois plus tard).
Le traitement cognitivo-comportemental combiné à la physiothérapie s’avère
plus efficace que la physiothérapie combiné à des exercices d’attention sur
les mesures de l’état d’incapacité, l’usage de stratégies d’adaptation, les
expectatives d’efficacité, l’usage de médications et la réduction de la
douleur |
">Oland et al., 1991. |
30 avec traction 36 sans traction |
- |
- |
Douleur évaluée à l’aide d’une échelle visuelle analogique (VAS) de
10 cm, avant, immédiatement après le programme, 6 et 18 mois plus tard. Pour
le groupe sans traction, la douleur demeure inchangée durant le programme et
aux suivis. Même si le groupe avec traction obtient une réduction
significative de la douleur durant le programme, il n’y a pas de différence
significative aux périodes de relance. Le niveau d’invalidité dans les
activités quotidiennes reste inchangé pour les 2 groupes à 6 et 18 mois. |
Sachs et al., 1990 |
45 |
33 |
- |
Douleur évaluée à l’aide du Million Pain Analogue Scale et du
Mooney Visuel Pain Drawing au début, pendant et après le programme.
À 6 mois, 73 % des patients du groupe traitement contre 38 % du
groupe contrôle travaillent activement. Près de 45% des patients du groupe
traitement rapportent une diminution de douleur contre 51 % sans
changement (2 patients éprouvent plus de douleur). |
Tollison et al., 1990 .D. |
15 avec $ 15 sans $ |
- |
- |
Douleur évaluée à l’aide d’une échelle numérique (1 à 5) une fois par
jour. Comparés aux lombalgiques recevant une compensation financière
(avec $), les patients sans compensation se distinguent à la fin du
traitement au plan des activités physiques, de la réduction de la douleur et
du retour au travail. Mais, à la période de relance de 3 mois, les deux
groupes ne se distinguent plus sur aucune des mesures. De plus, ils
présentent une réduction de douleur de 47 % (groupe sans compensation)
contre 42 % (groupe avec compensation). |
Turner et al., 1993 .A. |
21 cog-relax 16 cognitive 17 relaxation |
18 |
- |
Douleur évaluée à l’aide d’échelles visuelles analogiques à quatre
reprises (avant, à la fin du traitement, 6 et 12 mois après). Comparés au
groupe contrôle (liste d’attente), les trois groupes de traitement (thérapie
cognitive et relaxation, thérapie cognitive, relaxation seulement) rapportent
une diminution significative de la douleur; toutefois, les trois groupes de t
raitements ne se distinguent pas entre eux. Diminution des symptômes
dépressifs et de l’incapacité physique pour les 4 conditions (incluant la
liste d’attente). |
Vanvelce-naher et al. 1994 . |
27 |
- |
- |
Douleur évaluée à l’aide du Pain drawing (patient dessine les
sites et les irradiations douloureuses sur un schéma du corps humain). Après
le programme, plus de 80 % des sujets retournent et maintiennent leur travail.
Sans donner de détails sur la mesure de la douleur, les auteurs concluent :
« Les patients acceptent difficilement que la douleur ne soit pas
spécifiquement prise en compte » (p. 330). |
Voisin et al., 1994. |
55 |
- |
- |
Douleur évaluée à l’aide du Pain drawing (patient dessine les
sites et les irradiations douloureuses sur un schéma du corps humain).
Résultats : la majorité reprend le travail. Sans donner d’autres détails
sur la mesure de la douleur, les auteurs signalent une réduction de la
douleur « nette durant le programme » (p. 348). |
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