Auteurs |
Nbre de sujets |
Mesure de la douleur et résultats |
traitement |
contrôle |
placebo |
Aberg, 1984 |
109 |
166 |
- |
Évaluation par questionnaires à trois reprises (avant, 4 et 8 mois
après le programme). Plus d’individus du groupe traitement que du groupe
contrôle (42 vs 10 %) pensent qu’il vont obtenir un emploi dans les
prochains six mois. Plus d’individus du groupe traitement que du groupe
contrôle (50 vs 29 %) maintiennent un programme de conditionnement
physique pour leurs dos. L’évaluation subjective de la douleur est identique
dans les deux groupes. |
Cairns et al., 1984 |
100 externe 100 institution |
- |
- |
Douleur évaluée à l'aide de la question suivante: « En vous rappelant
votre état à la fin du traitement il y a un an, indiquez si, oui ou non, ce
traitement a réduit votre douleur. » (traitement en institution :
75 % répondent oui; traitement externe : 54 % répondent oui).
Après un an, 52 % des patients en traitement externe contre 15 % du
groupe traitement en institution retournent au travail. Parmi les patients
recevant une compensation monétaire, 42&nbs;% des patients en traitement
externe contre 10 % du groupe traitement en institution retournent au
travail. |
Chenard et al., 1991 + Charest et al., 1994 |
12 |
14 |
13 |
Douleur évaluée à domicile, à l’aide d’échelles visuelles analogiques,
toutes les deux heures, durant 3 jours à quatre reprises (avant, à la fin, 3
et 6 mois plus tard). Contrôle (liste d’attente) n’a aucun impact sur la
douleur. Par contre, traitement (École interactionnelle du dos) et
manipulation placebo (TENS sans pile) réduisent de façon significative
l’intensité et l’aspect désagréable de la douleur à la fin, 3 et 6 mois plus
tard. L’École interactionnelle s’avère en outre plus efficace que la
manipulation placebo pour diminuer la douleur (pour plus de détails, voir
évaluation). |
Cohen et al., 1983 |
12 physique 13 comport |
- |
- |
Douleur évaluée à l’aide d’une échelle en 4 points à deux reprises
(avant et à la fin). Thérapie physique et thérapie comportementale se
distinguent très peu entre elles et produisent des résultats positifs :
moins de douleur, moins de limitations dues aux douleurs durant les
activités, moins de détresse psychologique et usage régulier des techniques
de contrôle de la douleur. |
Edwards et al., 1992 .C. |
54 avec $ |
- |
- |
Douleur évaluée à l’aide d’une échelle visuelle analogique (après et 1
an plus tard). Le programme s’avère efficace au plan de la perception de la
douleur, la condition physique et le retour au travail : ceux qui retournent
au travail (n=30) rapportent une réduction plus importante de la douleur que
les autres (n=24). |
Estlander et al., 1991 |
65 institution |
- |
- |
Douleur évaluée deux fois par jour à l’aide d’une échelle numérique
(1 à 5). Augmentation marquée dans les mesures de mobilité de la région
lombaire, de la force des muscles du tronc et de la capacité à soulever.
La douleur n’augmente pas pendant le traitement. Douze mois plus tard,
diminution de la douleur chez 40 % des participants, aucun changement
chez 52 % et augmentation de la douleur chez 8 %. |
Härkäpää et al., 1990 |
159 externe 157 institution |
160 |
- |
Douleur évaluée à l’aide du Pain index : sommation de quatre items
décrivant la sévérité de la douleur (i) en générale, (ii) le matin,
(iii) après le travail et (iv) en soirée. Douleur et handicap diminuent pour
traitement externe et traitement en institution à la relance de 3 mois. Plus
tard (18 et 30 mois), les trois groupes (contrôle, traitement en institution,
traitement externe) ne se distinguent plus au plan de l’handicap et du nombre
de compensations versées aux lombalgiques.
Ici, durant l’examen médicale, le groupe contrôle reçoit des consignes
verbales et écrites sur des exercices
d’entretien du dos et sur l’ergonomie au début de l’étude et aux périodes de
relance à 3, 18 et 30 mois. |
Hazard et al., 1989 .G. |
59 |
17 |
- |
Douleur évaluée à l’aide du Million Pain Analogue Scale. Un an après
l’application de l’École du dos, (i) 81 % des gradués de l’École du dos
et 29 % du groupe contrôle retournent au travail ; (ii) le niveau de
douleur des gradués qui n’ont pas réintégré leur travail ne se distingue pas
de celui des gradués retournés au travail. |
Heinrich et al., 1985 .L.; |
15 physique 18 comport |
- |
- |
Douleur évaluée à l’aide d’une échelle en 4 points (aucune, légère,
modérée ou sévère). Diminution significative de la douleur 6 mois après le
programme. Meilleur contrôle de la région lombaire. Tous les patients sont
moins dépressifs et anxieux. Peu de différence entre thérapie physique et
thérapie comportementale. |
Keijsers et al., 1989 .F.E |
16 |
14 |
- |
Douleur évaluée à l’aide du West Haven-Yale Multidimentional Pain
Inventory et du Pain Diary: enregistrement chaque heure durant 3
jours du niveau de douleur en chiffre (0= aucune douleur, 10=douleur
insoutenable). Le groupe traitement réalise plus de progrès que le groupe
contrôle (liste d’attente) sur deux variables : locus de contrôle et
réduction de l’intensité de la douleur. |
Keijsers et al., 1990 .F.E |
38 |
39 |
- |
Douleur évaluée à l’aide du West Haven-Yale Multidimentional Pain
Inventory et d’échelles visuelles analogiques. Les résultats ne montrent
aucune différence entre le groupe traitement et le groupe contrôle (liste
d’attente) au plan de la douleur, de l’absentéisme et des consommations de
soins. |
Mayer et al., 1987 .G. |
116 |
72 |
- |
Douleur évaluée à l’aide du Million Pain Analogue Scale et du
Pain drawing (patient dessine les sites et les irradiatons
douloureuses sur un schéma du corps humain). Réduction de la douleur aux
périodes d’évaluations (5 mois, 1 et 2 ans après la fin du programme). Plus
de 85 % des patients du groupe traitement travaillent activement après
deux ans comparé à seulement 40 % chez le groupe contrôle. De plus, au
cours de ces deux années, le groupe contrôle consultent 5 fois plus des
professionnels de la santé que le groupe traitement. |
Nicholas et al., 1991 .K. |
58 (en 6 gr.) |
- |
- |
Douleur évalué à l’aide du Pain Beliefs Questionnaire et d’une
échelle numérique (0 à 5), chaque heure, pendant une semaine aux périodes
d’évaluation (6 et 12 mois). Résultats : réduction significative de la
douleur et améliorations des mesures de la détresse affective, de l’handicap
et de l’usage de médicaments. |
Nicholas et al., 1992 .K. |
10 comport 10 attention |
- |
- |
Douleur évalué à l’aide du Pain Beliefs Questionnaire et d’une
échelle numérique (0 à 5), chaque heure, pendant une semaine aux périodes
d’évaluation (avant, immédiatement après le traitement et 6 mois plus tard).
Le traitement cognitivo-comportemental combiné à la physiothérapie s’avère
plus efficace que la physiothérapie combiné à des exercices d’attention sur
les mesures de l’état d’incapacité, l’usage de stratégies d’adaptation, les
expectatives d’efficacité, l’usage de médications et la réduction de la
douleur |
">Oland et al., 1991. |
30 avec traction 36 sans traction |
- |
- |
Douleur évaluée à l’aide d’une échelle visuelle analogique (VAS) de
10 cm, avant, immédiatement après le programme, 6 et 18 mois plus tard. Pour
le groupe sans traction, la douleur demeure inchangée durant le programme et
aux suivis. Même si le groupe avec traction obtient une réduction
significative de la douleur durant le programme, il n’y a pas de différence
significative aux périodes de relance. Le niveau d’invalidité dans les
activités quotidiennes reste inchangé pour les 2 groupes à 6 et 18 mois. |
Sachs et al., 1990 |
45 |
33 |
- |
Douleur évaluée à l’aide du Million Pain Analogue Scale et du
Mooney Visuel Pain Drawing au début, pendant et après le programme.
À 6 mois, 73 % des patients du groupe traitement contre 38 % du
groupe contrôle travaillent activement. Près de 45% des patients du groupe
traitement rapportent une diminution de douleur contre 51 % sans
changement (2 patients éprouvent plus de douleur). |
Tollison et al., 1990 .D. |
15 avec $ 15 sans $ |
- |
- |
Douleur évaluée à l’aide d’une échelle numérique (1 à 5) une fois par
jour. Comparés aux lombalgiques recevant une compensation financière
(avec $), les patients sans compensation se distinguent à la fin du
traitement au plan des activités physiques, de la réduction de la douleur et
du retour au travail. Mais, à la période de relance de 3 mois, les deux
groupes ne se distinguent plus sur aucune des mesures. De plus, ils
présentent une réduction de douleur de 47 % (groupe sans compensation)
contre 42 % (groupe avec compensation). |
Turner et al., 1993 .A. |
21 cog-relax 16 cognitive 17 relaxation |
18 |
- |
Douleur évaluée à l’aide d’échelles visuelles analogiques à quatre
reprises (avant, à la fin du traitement, 6 et 12 mois après). Comparés au
groupe contrôle (liste d’attente), les trois groupes de traitement (thérapie
cognitive et relaxation, thérapie cognitive, relaxation seulement) rapportent
une diminution significative de la douleur; toutefois, les trois groupes de t
raitements ne se distinguent pas entre eux. Diminution des symptômes
dépressifs et de l’incapacité physique pour les 4 conditions (incluant la
liste d’attente). |
Vanvelce-naher et al. 1994 . |
27 |
- |
- |
Douleur évaluée à l’aide du Pain drawing (patient dessine les
sites et les irradiations douloureuses sur un schéma du corps humain). Après
le programme, plus de 80 % des sujets retournent et maintiennent leur travail.
Sans donner de détails sur la mesure de la douleur, les auteurs concluent :
« Les patients acceptent difficilement que la douleur ne soit pas
spécifiquement prise en compte » (p. 330). |
Voisin et al., 1994. |
55 |
- |
- |
Douleur évaluée à l’aide du Pain drawing (patient dessine les
sites et les irradiations douloureuses sur un schéma du corps humain).
Résultats : la majorité reprend le travail. Sans donner d’autres détails
sur la mesure de la douleur, les auteurs signalent une réduction de la
douleur « nette durant le programme » (p. 348). |