Le clinicien évalue souvent le niveau de « soulagement de la douleur » ou
« d'amélioration » du lombalgique en lui demandant de comparer sa douleur
après et avant le traitement. Pourtant, la recherche confirme que la
mémoire de la douleur n'est pas fidèle (92). En fait, le patient exagère
l'intensité ou l'aspect désagréable de ses douleurs passées
(40,89,99,152,
225,226). Après traitement, une douleur d'intensité équivalente à la
douleur initiale risque d'apparaître comme moins élevée aux yeux du
patient, créant ainsi de faux espoirs chez lui et chez son thérapeute. Pour
éviter ce problème, le lombalgique doit évaluer sa douleur actuelle sans
établir de comparaison avec ses douleurs passées.
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