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Sommaire
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Matériel d'intervention
FAQ
Bibliographie
1.  Composantes
2. Bilan médical
3. Bilan fonctionnel
3.1  Q.- Perceptions et habitudes de vie
3.2  Q.-Contraintes et douleur
3.3  Observations biomécaniques
3.4  Zones gachettes
3.5  Bilan musculaire
4. Bilan interactionnel
 3. Évaluation clinique

QUESTIONNAIRE - PERCEPTION ET HABITUDES DE VIE

Ce questionnaire établit la direction de quelques nouvelles prescriptions souhaitables dans le contexte de l'École du dos. Il identifie perceptions, habitudes de vie et solutions tentées à date par le client. Il permet aussi à l'intervenant de finaliser son option personnelle par rapport aux cartes de la douleur (tableau 6.1). Un langage commun avec lequel il communiquera en classe avec son client. L'option interactionnelle exige la participation de l'intervenant et du lombalgique à cet entretien soigneusement encadré. Il ne s'agit donc ni d'un autoquestionnaire à remplir avant la rencontre, ni d'une lecture monocorde d'une série de questions, mais d'un véritable dialogue entre un thérapeute et son client. Les questions posées (encadré 3.3) procurent les informations suivantes.

  • 1. Comment vous voyez-vous dans l'action ? Traduit en langage interactionnel (et non en diagnostic médical), les difficultés en flexion avant équivalent ici à la carte discale. Les difficultés en extension arrière à la carte facettaire. Les craintes dans ces deux plans de l'espace à la carte déséquilibre lombaire (tableau 6.1). .

  • 2. Renseignements de base ? Ces questions révèlent le contexte propre à chaque lombalgique. À se rappeler : tel que mentionné au début de ce module, la recherche montre que le lombalgique bénéficiant d'une compensation financière n'amplifie pas ses douleurs (263,268,269).

  • 3. Scolarisation ? À notre connaissance, il n'existe aucun lien direct entre niveau académique et performance à l'École du dos. Académiquement plus favorisés, certains manipulent aisément les concepts. Un langage plus facile à trouver pour l'animateur. En contrepartie, leurs « réalités » sont souvent plus complexes et plus difficiles à modifier que celles des patients moins scolarisés. Certains de nos lombalgiques lisaient difficilement. Peu importe. Si le patient est vraiment client, sa femme ou son voisin l'aideront à déchiffrer. Le praticien, par contre, tiendra compte de la composition de son groupe dans le choix de ses exemples ou de son vocabulaire.

  • 4. Faire face à ce qu'on exige de vous ? 5. Déprimé ? Face à des lombalgies associées à de multiples symptômes non spécifiques, vous jouerez probablement aussi la non-spécificité de l'intervention et le travail au niveau du syndrome de déconditionnement mental (module 8). La carte musculaire-ligamentaire servira bien les intérêts de ces patients. Vous pourrez l'associer à un travail du type apprentissage de la réponse de relaxation ou du réflexe de tranquillité, et ce, surtout si le bilan médical n'a pu spécifier de causes linéaires à l'origine de ces douleurs. Ici, le support du groupe devient un atout précieux, indispensable même pour votre patient.

  • 6.Médication ? Dans la lombalgie chronique, l'abandon du support pharmacologique fait partie des objectifs importants de l'intervention chez les patients qui consomment des médicaments (module 11). Cet objectif doit être mentionné clairement au patient pour évaluer ses rapports avec la médication et son désir de se libérer de cette contrainte.

  • 7. Buvez vous beaucoup de boisson caféinée ? Des recherches menées dans notre unité démontrent sans équivoque le rôle inhibiteur de la caféine sur les effets analgésiques du TENS (242). À cause de son efficacité à court terme pour réduire la douleur lombaire, cet appareil fait partie intégrante du traitement à l'École interactionnelle (241). Lors de son essai, il est donc essentiel d'avertir les clients de réduire temporairement cette consommation pour évaluer l'efficacité réelle des analgésies par hyperstimulation électrique.

  • 8. Vie sociale et professionnelle ? La participation à des activités de groupe reste un objectif important pour certains patients. Il peut faire l'objet d'un objectif personnel raisonnable dans le contrat (module 5).

  • 9. Solutions tentées jusqu'à maintenant ? Il ne s'agit pas d'une liste d'épicerie mais bien d'information importante associée à l'approche interactionnelle. Elle permet d'identifier, pour éviter de les utiliser à nouveau, les solutions inefficaces. Ce questionnaire facilite aussi l'identification de nouvelles pistes de traitements : analgésie par hyperstimulation mécanique, chaleur, froid, TENS, etc. Ce recueil valide enfin le rôle des croyances (utilisation d'un guérisseur, d'un rebouteux, des aimants) qui pourront aussi vous guider dans vos interactions ultérieures. Certaines solutions fonctionnent-elles parfaitement aux dires de vos patients ? Une question reste alors à poser : pourquoi investir dans une démarche aussi lourde que les Écoles du dos quand une solution simple et satisfaisante reste finalement disponible ? Le lombalgique souligne-t-il les bienfaits de la solution mais l'impossibilité de la guérison ? Un recadrage à proposer immédiatement : éliminer 100 % de ses douleurs chroniques ne nous apparaît pas possible. Par contre, les réduire de façon significative, certes. À l'École interactionelle, cette réduction fait d'ailleurs l'objet d'un objectif spécifique au contrat négocié lors de la première rencontre en groupe.

Encadré 3.3 Imprimer Questionnaire - perception et habitudes de vie

(À remplir par l’intervenant ; cochez seulement les réponses affirmatives)

Date:
Nom du patient:

1. Comment vous voyez-vous dans l'action?
En imaginant que je me penche vers l’avant, je ne vois pas de problème majeur à effectuer ce mouvement.
En imaginant que je me penche vers l’avant, je vois des problèmes majeurs à effectuer ce mouvement.
En imaginant que je me penche vers l’avant pour soulever un objet lourd, je ne vois pas de problème majeur à effectuer ce mouvement car il n’augmente pas mes douleurs.
En imaginant que je me penche vers l’avant pour soulever un objet lourd, je vois des problèmes majeurs à effectuer ce mouvement car mes douleurs vont augmenter considérablement.
Je ne me vois pas en train de soulever des poids lourds posés par terre, mais je peux y arriver sans douleur s’ils sont correctement placés plus haut, sur une table par exemple.
Je ne me vois pas en train de soulever des poids lourds posés par terre mais je peux soulever des poids légers ou moyens s’ils sont correctement placés. Je ne peux m’imaginer qu’en train de soulever des objets très légers.
Si on me demande d’imaginer que je fais une extension arrière, que je me penche par en arrière en arquant le dos, je ne verrai pas de problème majeur à effectuer ce mouvement.
Si on me demande d’imaginer que je fais une extension arrière, que je me penche par en arrière en arquant le dos, je vois des problèmes majeurs à effectuer ce mouvement qui augmente considérablement mes douleurs.

2. Renseignements de base
Depuis quand souffrez-vous de la colonne vertébrale? (ans: mois: semaines: )
Avez-vous déjà été opéré de la colonne? (commentaires...)
S’agit-il d'un accident... du travail? de la route? sportif? domestique?
Êtes-vous en arrêt de travail? (Durée de l’arrêt de travail : ...............................)
Bénéficiez-vous actuellement d'une compensation en raison de votre mal de dos?
Litige? Emploi menacé? (commentaires :......................................................)

3. Scolarisation
J'ai complété des études universitaires.
J'ai complété des études secondaires.
J'ai complété des études élémentaires.

4. Dans quelle mesure vous estimez-vous parvenir à faire face à ce qu’on exige de vous?
Je fais entièrement face à ce que l'on exige de moi.
Je fais moyennement face à ce que l’on exige de moi.
Je ne peux pas du tout faire face à ce que l’on exige de moi.

5. Vous sentez-vous déprimé depuis que vous avez mal au dos?
Je ne suis pas déprimé.
Je suis plus ou moins déprimé.
Je suis complètement déprimé.

6. La douleur vous oblige-t-elle à faire appel à de la médication?
Je peux supporter la douleur sans avoir recours à des médicaments contre la douleur.
La douleur est pénible mais je peux la supporter avec des médicaments.
Les médicaments contre la douleur calment totalement la douleur.
Les médicaments contre la douleur calment moyennement la douleur.
Les médicaments contre la douleur soulagent très peu la douleur.
Les médicaments contre la douleur n’ont aucun effet et je n’en prends pas.
Identification des médicaments utilisés contre la douleur.

7. Combien buvez-vous de tasses de café (ou boisson caféinée) par jour?
Je bois plus de 3 tasses de café (ou boisson caféinée) par jour.
Je bois de 1 à 3 tasses de café (ou boisson caféinée) par jour.
Je ne bois pas de café (ou boisson caféinée).

8. Vie sociale et professionnelle?
Je mène une vie sociale ou professionnelle normale sans que cela augmente mes douleurs lombaires.
Je mène une vie sociale ou professionnelle normale mais cela augmente l’intensité de mes Douleurs lombaires.
Je ne fais pas de lien entre mon métier et mes douleurs lombaires.
Mes douleurs lombaires n’ont aucun retentissement sur ma vie sociale ou professionnelle, si ce n’est qu’elles limitent mes activités physiques (nous reviendrons sur cette question).
Mes lombalgies réduisent ma vie sociale ou professionnelle et je reste à la maison.
Mes lombalgies m’empêchent de mener toute vie sociale ou professionnelle.

9.Solutions tentées à date (et leur efficacité)?
Très
efficace
Moyennement
efficace
Peu
efficace
Repos au lit
Médicaments préciser: AINS, myorelaxants, antalgiques
Injections
Infiltrations
Manipulations
Élongations, tractions
Lombostat
Corset plâtré
Rééducation
Compresses chaudes
Compresses froides
Acupuncture
Massage
Mouvements ou préparation physique
T.E.N.S.
Chiropractie
Osthéopathie
Autres (guérisseur, rebouteux....)
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