Les connaissances anatomiques s'accomodent à toutes les sauces.
Pour les uns, elles illustrent l'importance de l'atlas et l'axis comme panacée à des prétentions de cures miraculeuses ou de pratiques frauduleuses...
Pour d'autres, elles servent d'assises à d'étranges théories sur la libération des os du crâne ou sur la fluidité sacrale...
Pour le chirurgien, ces connaissances restent un guide indispensable permettant de retrouver la structure à réparer, la racine à libérer, la tumeur à exciser.
Pour l'intervenant à l'école du dos, les notions d'anatomie ne servent qu'à illustrer quelques messages simples et sans prétentions.
Le principal? La solidité de cette structure vertébrale et des éléments qui la composent.
Aujourd'hui, ces connaissances donnent une "réalité" aux cartes de la douleur. Demain, elles permettront d'articuler les principaux messages ergonomiques et biomécaniques véhiculés dans l'école.
Dans le processus d'influence exercé par les intervenants, une bonne connaissance anatomique reste un atout important. Il assoit la crédibilité du praticien. Mais le pouvoir d'influence de l'intervenant se joue pourtant ailleurs. Disques, muscles, facettes ou racines nerveuses doivent s'articuler sur la réalité personnelle que le client se construit lors de chaque rencontre. Cette nouvelle réalité naîtra beaucoup plus des habiletés communicationnelles du clinicien que de ses connaissances anatomiques.
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