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FAQ
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Thèmes :
1.  Plan
2.  Scénario interactif
3.  Diapositives
 11. Médications

FAQ

Q.

La plupart de votre travail moteur se fait en anté et rétroversion du bassin. Quels exercices de déjettements latéraux au niveau du bassin pourrais-je proposer à mon patient pour lui faire prendre conscience de la stabilité latérale de sa ceinture pelvienne et lui apprendre ainsi à la mieux contrôler?

R.
Debout, en appui latéral contre un mur. Placer une serviette entre l'épaule et le mur. Amener lentement dans l'axe et en latéroversion le bassin en contact avec ce mur. Répétez ce mouvement une dizaine de fois. Un excellent moyen aussi pour travailler le délestage du disque en latéral tout en épargnant les facettes.

Provencher Ch. Pht.

Q.

Un de mes lombalgique était suivi pour sa prostate. Résultats négatifs. Il souffre déjà moins du dos et s'achemine vers la "guérison"... Parfait! Ma patiente se plaignait de douleur lombaire et d'une douleur à l'aine. Une épreuve complémentaire de scintigraphie en médecine nucléaire vient de confirmer des métastases au niveau de la hanche. Je viens de la perdre. Comment éviter ce genre "d'abandon"?

R.
En laissant ouvert le dossier d'évaluation clinique et en travaillant étroitement avec le monde médical et sa logique diagnostique. Une évaluation clinique complète et exhaustive avant de commencer une école du dos? Financièrement impensable pour une société même riche. Mais il faut rester attentif aux résultats cliniques de la médecine traditionnelle. Durant les Écoles, en abandonnant la logique linéaire médicale au profil d'une approche systémique et interactive cela ne veut pas dire pour autant qu'il faut se jetter dans les bras des sciences occultes. Pour une durée limitée dans le temps, vous abandonnez un modèle pour tenter d'apprendre à un patient à se prendre en charge à partir des prémisses d'une approche plus circulaire mais tout aussi scientifique. Et si à la fin des écoles, un patient n'a fait aucun progrès tout en suivant vos prescriptions, vous devrez admettre que vous avez échoué. Et le retourner dans le circuit de la médecine traditionnelle pour des investigations complémentaires peut-être.

Chenard JR. Ph.D.

Q.

Le DIM, le déplacement intervertébral mineur, la "carte facettaire" correspond-t-il à une réalité médicale comme la hernie ou la compression radiculaire?

R.
Non. Cette réalité reste encore controversée par plusieurs puristes. Elle est difficile à mettre en évidence sur le plan de l'imagerie médicale. Pourtant depuis les travaux de Maigne en Europe et les démonstrations cliniques associées à l'injection de substances analgésiques ou anti-inflammatoires sous fluoroscopie, le DIM fait partie du tableau clinique de la lombalgie. Dans l'école, peu importe le résultat de ces batailles... Le DIM offre une piste claire au "rationnel" moteur dans le jeu des "cartes de la douleur"...

Chenard JR. Ph.D.

Q.

Faut-il être drôlement en bonne santé pour se permettre d'avoir mal au dos?

R.
À lire certaines de nos mises en situation dans le groupe de discussion (éthique, embuscade, "therapeutically correct"), il semblerait que oui!

Chenard JR. Ph.D.

Q.

Doit-on offrir une nouvelle chance à un patient qui a déja suivi "une école du dos"?

R.
Non dans 99,9 des cas. Le 0,1 % viendrait d'une nouvelle ouverture offerte à des patients tellement gazés par les narcotiques qu'ils auraient dérivé parmi la brume des messages interactionnels. Possible quand même puisque la question vient... d'un patient!

Chenard JR. Ph.D.

Q.

Un participant ne veut pas faire filmer sa routine ou ramener ses vidéo pour obtenir un feedback...?

R.
S'il fait ses routines et respecte son contrat où est le problème? Le vidéo n'est pas un but en soi...

Chenard JR. Ph.D.

Q.

J'ai une bonne idée. Plutôt que de discourir longtemps sur la chirurgie, je vais inviter un patient opéré. Qu'en pensez-vous?

R.
Passez d'abord vos principaux messages pour respecter la diversité de votre groupe: sur le muscle zéro, sur les facettes discutables mais sur le disque et la compression radiculaire bravo! Le problème "éthique" qui se pose ensuite c'est le choix de votre messager: une réussite chirurgicale ou un échec? L'école vise à éviter à un maximum de patients la chirurgie. Le mieux serait donc d'inviter un échec chirurgical, un de ces "iatrogènes" dont on ne sait que faire et qui aboutissent dans vos groupes... Son impact sera maximum. Mais vous réussirez peut-être à trop bien passer votre message... Par la même occasion, vous allez décourager à jamais ce patient dont la souffrance radiculaire obéit à une zone grise et que la chirurgie pourrait remettre parfaitement sur pied. Une autre question délicate...

Chenard JR. Ph.D.

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