Douleur réelle ou douleur imaginaire ?

Comment se défendre contre la douleur sans prouver l'existence d'un support organique ?

Et quand les souffrances durent plus de six mois, la douleur chronique s'installe. Un adversaire coriace.

Accusé(e), levez-vous !

Et pour la centième fois, vous exposez au juge et à vos adversaires votre histoire.

Un lumbago, un mal de dos, une douleur sourde et omniprésente, une sensation mal définie de brûlure et d'inconfort. Plein le dos ! Au plan clinique, le diagnostic de lombalgie chronique se pose facilement. Mais la partie adverse exige des preuves.


Le jugement ne tarde guère : présumé(e) coupable. En l'absence de preuve, un verdict : douleur imaginaire !

Radiographie ou myélographie? Scanner ou résonance magnétique? Rien sur leurs écrans, rien sur leurs cadrans.

La technologie médicale actuelle ne permet pas de démontrer clairement les bases organiques des douleurs lombaires issues des cartes musculaires, ligamentaires ou même facettaires. Votre parole contre la leur. À vous, à votre corps, à vos os d'en faire la démonstration objective.

Comment se défendre contre la douleur sans prouver l'existence d'un support organique ?

Le jugement ne tarde guère : présumé(e) coupable. En l'absence de preuve, un verdict : douleur imaginaire !

Rassurez-vous. Sur le banc des accusés, vous n'êtes pas seul(e). Dans quatre-vingt pour cent des cas, les douleurs dorsales chroniques n'ont plus de base organique détectable. Difficile de trier les cartes. Des progrès scientifiques récents permettent pourtant de mieux comprendre les mécanismes de vos douleurs chroniques.

Ensuite cette douleur est élastique.

La douleur est réelle et élastique

Tout d'abord, il n'y a pas de douleur imaginaire. Avec ou sans support organique, la douleur que vous ressentez est bien réelle.

Ensuite cette douleur est élastique.

Plusieurs facteurs en sont responsables : vos émotions, vos attentes, le contrôle exercé sur vos douleurs et leur impact social.

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