Hier, vos douleurs, aiguës ou chroniques, devaient être directement proportionnelles à la nature et à l'étendue de vos lésions.

Vieille dame ou jeune femme, la douleur c'est aussi un problème de contexte...

Comme la douleur chronique !

Douleur réelle ou douleur imaginaire ?

Les émotions

Votre vie émotionnelle et le souvenir des événements passés altèrent la perception de vos douleurs chroniques. Selon le cas, vos souffrances s'amenuisent ou s'intensifient.

Votre cerveau ne joue donc pas le rôle d'un récepteur passif recevant simplement des signaux douloureux lui indiquant la présence d'une lésion. Autrefois, vos douleurs s'évaluaient à la dimension de vos lésions.

Une blessure d'importance vous donnait droit à toute l'attention de votre entourage. Mais gare aux pleurnichards dont l'étendue de la lésion ne justifiait pas les gémissements.

Hier, vos douleurs, aiguës ou chroniques, devaient être directement proportionnelles à la nature et à l'étendue de vos lésions.

Aujourd'hui, on constate que votre cerveau occupe aussi un rôle prépondérant sur le terrain de la douleur. Lors d'un engagement contre la douleur aiguë, il dirige souvent la contre-attaque. Une lésion grave ?

Il peut décider d'endiguer le passage des influx douloureux. Il exerce alors une sorte de « contrôle diffus » sur la douleur. Comment ? En libérant des endorphines. Ces calmants naturels agissent en bloquant temporairement la transmission de la douleur.

Ce « contrôle inhibiteur diffus » sur la douleur permet au joueur de rugby, de foot ou de hockey, galvanisé par les applaudissements de ses supporters, de retourner au jeu malgré les 14 points de suture, posés à froid, quelques instants auparavant sur le bord du terrain.

Vieille dame ou jeune femme, la douleur c'est aussi un problème de contexte...

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