À partir d'un même faux mouvement, d'un même message douloureux, comment expliquer qu'après trois ou quatre jours de repos, les uns soient encore sur le dos et les autres de nouveau au boulot ?
Un arrêt à peine perceptible avant de vaquer de nouveau à vos tâches quotidiennes. |
Un apprentissage sur les lieux même du crime...Comment parvenir à chevaucher la souffrance sans se laisser submerger sous des vagues de tension et d'anxiété ? Comment faire face aux alertes quotidiennes sans faire resurgir les cartes de la douleur musculaire ? En consacrant le temps nécessaire à cet apprentissage. L'acquisition de cette habileté dépend d'une procédure d'auto-conditionnement. En contre-partie, elle vous assure l'utilisation de ce Réflexe de Tranquillité sur « les lieux même du crime », dès l'apparition des balises corporelles précédant la confrontation soit avec les agents agresseurs soit avec les messages douloureux ou les contraintes de postures ou de charges. Sans cet apprentissage, votre seule alternative reste le pilotage automatique. La confrontation aboutit alors toujours soit au combat soit à la fuite. Dans les deux cas, cette accélération biologique est préjudiciable à la gestion sereine des cartes de la douleur musculaire. Ce paquet dans vos jambes, ce meuble à déplacer ; vous en faisiez votre affaire. Un bon « coup de rein »... puis, le tour de rein est arrivé. Si le message est clair, la situation n'a pas tardé à se compliquer. Rappelez-vous : À partir d'un même faux mouvement, d'un même message douloureux, comment expliquer qu'après trois ou quatre jours de repos, les uns soient encore sur le dos et les autres de nouveau au boulot ? Chez les uns, la perception douloureuse s'éteint rapidement après le message initial. SOS et coup de frein identique chez les autres. Après ? Codées dans la boîte noire vous souvenez-vous des traces du dialogue intime que retrouvent les experts chargés de l'enquête : « foutu... fini... paralysie à vie... maladie ... cancer... Sida...» Ces interférences brouillent le message initial. Le contenu du discours à partir duquel se structure votre dialogue intime joue ici un rôle capital. Ce discours alimente vos anxiétés. Cette anxiété amplifie la contracture musculaire locale. Et cette dernière, à son tour entretient la souffrance. Conséquence ? Votre angoisse augmente encore... et, pour ne pas être en reste, la contracture aussi ! Mal combattue par des troupes démoralisées, l'inflammation locale s'étend bientôt comme la rouille sur une structure mal protégée : deux mois de cale sèche ! Quelques positions prudentes de replis, des étirements lents, quelques mobilisations prudentes du bassin et une préparation mentale adaptée auraient certainement pu prévenir cette trop longue immobilité... Combien de répétitions dans une journée ? Une cinquantaine. Guère plus de cinq minutes de pratique quotidienne, trois fois par semaine durant trois semaines. Un arrêt pourtant essentiel chez ceux qui souhaitent s'immuniser à moindre frais contre la souffrance. |
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Un arrêt à peine perceptible avant de vaquer de nouveau à vos tâches quotidiennes. |
La technique des « ronds rouges »Mais personne ne s'attend à jouer du violon à sa première leçon, à naviguer dès sa première sortie. L'apprentissage des gestes du sport ou de de la musique requiert des répétitions. La maîtrise du Réflexe de Tranquillité n'échappe pas à cette règle. La technique des « ronds rouges » découle de ce besoin. Un moyen astucieux pour nourrir cet apprentissage d'un nombre suffisant de répétitions, la plupart artificielles, quelques autres bien réelles. Apposez discrètement ces ronds rouges sur les endroits fréquemment parcourus du regard (interrupteurs de lumière, miroirs, télévision, réfrigérateurs etc.) ou sur les sources les plus familières de stress (téléphone, cadran de réveille-matin, compteur de vitesse etc.). Et chaque fois que votre regard rencontre ces balises : Réflexe de Tranquillité. Combien de répétitions ? Une cinquantaine ; trois fois par semaine durant les trois prochaines semaines. Guère plus de cinq minutes de pratique quotidienne durant ces trois jours. Un arrêt pourtant essentiel chez ceux qui souhaitent s'immuniser à moindre frais contre la souffrance. |
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