Et il en est des
souffrances comme du vent : on navigue toujours
avec, jamais contre !
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Le réflexe de tranquillité
Apprendre à naviguer avec la souffrance
Apprivoiser la douleur chronique, c'est comme naviguer
à la voile. Il faut louvoyer.
Placez l'équipage sur le pied de guerre:
Selon les vents et les courants, utilisez, pour naviguer
par gros temps, la Réponse de Relaxation.
Réservez le Réflexe de Tranquillité aux
brises plus légères...
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Ces manoeuvres exigent de rester
attentif aux impératifs de la navigation.
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Les balises corporelles
Votre organisme traduit toute adaptation d'envergure avec
son environnement par des signaux discrets, les balises
corporelles:
- rougeurs ou pâleur importantes,
- modifications notables du rythme cardiaque,
- suspension pour des durées variables de la
respiration,
- contractures musculaires indésirables.
Ces balises sont à la gestion de vos douleurs
chroniques ce que phares et bouées sont au
marin : une discrète mise en garde signalant
passages difficiles et nouvelles confrontations avec la
souffrance.
Modifier le cap ? Augmenter ou réduire la
voilure ?
Les balises corporelles signalent la plupart des
hauts-fonds sur lesquels s'échouent les cartes des
douleurs musculaires.
Les balises corporelles, des signaux discrets quand se
lève la houle.
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Balises corporelles: des signaux discrets
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Je les identifie pour
éviter le naufrage
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Des signaux discrets
Tensions musculaires :
muscles du front
muscles des yeux
muscles des mâchoires
autres muscles
Modifications respiratoires :
augmentation du rythme respiratoire
diminution ou blocage de la respiration
respiration superficielle
Modifications vasculaires :
rougeur ou pâleur au niveau du visage
mains ou pieds froids
sudation immodérée
modification du rythme cardiaque (palpitation,
arythmie, accélération).
Autres signes corporels:
papillons dans l'estomac
bouche sèche
difficultés à déglutir
tremblements
autres :
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Les lieux de naufrages
Les balises précédentes passent souvent
inaperçues.
Après le naufrage, dérivent parmi les
épaves ces maux de tête tenaces, ces
anxiétés, ces peurs irrationnelles. Des
manoeuvres inadaptées sur lesquelles
s'échouent vos douleurs dorsales chroniques dans
quatre-vingt pour cent des cas.
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Naufrages sur des manoeuvres inadaptées
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Je les identifie pour éviter
le naufrage :
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De type cardio-vasculaire :
maux de tête d'origine migraineuse
palpitations cardiaques
vertiges
faiblesses
bouffées de chaleur au visage
pertes de conscience
mains ou pieds froids
hypertension artérielle d'origine
inconnue
De type respiratoire :
incapacité d'absorber suffisamment
d'air dans les poumons
respiration superficielle et rapide
oppression durant la respiration
De type musculaire :
céphalée de tension (ou maux de
tête issus de tensions)
tremblements
maux de dos ou points dans le dos d'origine
mal définie
faiblesse musculaire générale
De type gastro-intestinal :
boules dans l'estomac
ulcères
gaz
De type psychologique :
anxiété, tensions et
irritabilité
peurs irraisonnées
manque d'estime de soi
inquiétudes sur le plan sexuel
sur ou sous consommation de nourriture
difficultés à trouver le sommeil
ennui (trop ou trop peu de chose à
faire)
surexcitation, difficulté de
concentration
Autres lieux de naufrage :
contraintes posturales
soulevé ou déplacement des
charges
autres :
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Le réflexe de
tranquillité : gérer la douleur à un
coût biologique minime.
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Le Réflexe de Tranquillité
Comme un voilier sur une houle difficile, vous jouerez
avec la souffrance en épousant son rythme ; avec
ses hauts, avec ses bas tout en attendant l'accalmie.
Alternative nouvelle, rituel différent de celui de
vos confrontations traditionnelles contre la douleur
chronique : ni combat tête baissée
à l'aide d'une arme pharmacologique, ni fuite en
avant en niant vos douleurs. Pas de soumission non
plus !
Le Réflexe de Tranquillité assure la
gestion de vos douleurs chroniques à un coût
biologique minime.
Mais comme la navigation, cette habileté doit
être apprise. Un apprentissage qui, dans les
manoeuvres d'urgence, fait souvent toute la
différence entre un naufrage ou la poursuite du
voyage !
Le rituel ?
Il dépend d'une bonne synchronisation avec la
respiration :
Je prends une nouvelle inspiration
Sur la phase lente d'expiration, je greffe un mot
simple. Exemple : « calme » ou tout
autre mot significatif et apaisant de mon choix.
Je peux utiliser aussi une image en l'amenant rapidement
au premier plan de ma conscience : Je visualise
rapidement la surface immobile d'un étang ou les eaux
calme d'un lac...
Je répète l'exercice sur un second cycle
respiratoire.
Je peux terminer enfin par un petit auto-renforcement
positif comme « il n'y a rien
là » ou « je vais bien m'en tirer
cette fois encore ».
Je peux aussi écouter l'enregistrement de cette technique:
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