Tableau 4.2 Imprimer Facteurs de risques au travail

Croyances populaires Messages simples
Un travail physique exigeant renforce le dos et réduit les risques de lombalgie. Faux. Malgré quelques données contradictoires. La sévérité des blessures est souvent plus importante chez les travailleurs manuels.
Soulevé, pousser, flexion et torsion : la combinaison de ces trois facteurs correspond à la cause la plus fréquente de lombalgie. Vrai. Des efforts maximaux imprévus et répétés sont dangereux. Surtout les soulevés. Entre 25 et 70 % des blessures lombaires proviennent des manutentions.
La position de la charge par rapport au corps est aussi importante que son poids. Vrai pour des raisons biomécaniques bien connues.
Le poids des charges est un facteur de risque pour le système musculo-squelettique. Vrai. Les risques augmentent à partir de 16 kg près du corps et de 9 kg entre 60 et 80 cm du corps.
Les levers répétitifs chez le travailleur manuel augmentent les risques de hernies. Vrai. Le danger augmente significativement dans le cas de levers répétitifs de plus de 20 kg.
Il faut éviter de fléchir le dos en soulevant un objet. Vrai. Une des causes les plus communes des maux de dos.
Les rotations répétitives sont dangereuses. Vrai. Bien que ce facteur soit difficile à dissocier du soulever.
Pousser et tirer, deux activités à risques. Vrai. Entre 9 et 18 % des blessures lombaires en découlent. L’idéal : ne pas dépasser un mètre et travailler au niveau des hanches.
Les postures prolongées, debout ou assis, n’augmentent pas les risques. Toute posture maintenue trop longtemps est nocive.
Les vibrations relaxent les muscles du dos. Faux. À long terme, elles provoquent la fatigue des muscles paraspinaux et des ligaments, ainsi que des blessures aux disques.
Les accidents comme glisser, trébucher, déraper ou manquer son appui restent une cause fréquente de lombalgie. Vrai. Un accident de ce type augmente la durée de l’absence et le coût de l’arrêt de travail.
Adapté de GARD A., MOORE S.J. (1992). Epidemiology of low back pain in industry. Occupational Medicine, 7, 593-608.