Les autres techniques

Une autre cible
Comment faire ?
Choisir une technique
Quatre conseils
Une technique méditative
Une technique non conventionnelle
Une technique de visualisation
Une technique spéciale de visualisation

Une autre cible

Souhaitez-vous donner une touche d'exotisme à votre apprentissage ? Pour parcourir les chemins de la douleur, offrez-vous un « mantra », littéralement un « outil à penser ». Les maîtres orientaux le présentent à leurs élèves pour les guider sur les chemins de la relaxation et de l'apaisement.

Une logique familière : la récupération de l'efficience personnelle

 

Comment faire ?

Aucune preuve sérieuse ne soutient l'argumentation de ceux qui affirment la supériorité d'un « outil à penser » issu des vieilles traditions de l'Inde sur celui, fabriqué de toute pièce, à partir d'une lecture en diagonale d'un bottin téléphonique.

Comment se présente le message délivré par les maîtres orientaux ? Sous la forme de milliers d'énigmes, de centaines de mantras, de dizaines de rituels thérapeutiques.

« Hare Krishna » côtoie « Rama »  la méditation de la bulle, celle de la technique délivrée sur ordonnance par un thérapeute reconnu.

J'apprends à me concentrer passivement

Choisir une autre technique

Le scénario d'une technique méditative? Le scénario d'une technique non conventionnelle? Le scénario d'une technique de visualisation ?

  • Je pratique régulièrement la technique de mon choix jusqu'à la maîtriser sans l'écouter.

Je répète souvent... sur un soupçon de tonus musculaire et avec une posture confortable.

Je note mes pratiques sur mon journal de bord.

Quatre conseils 

  1. Pour développer soit les sensations de lourdeur soit les sensations de chaleur, commencez par le côté du corps avec lequel vous êtes le plus à l'aise. À droite pour les droitiers, à gauche pour les gauchers.
  2. Pour faciliter l'acquisition de la lourdeur ? J'utilise «l'aspirine musculaire »  sur les muscles du dos les plus récalcitrants.
  3. Pour faciliter l'acquisition de la notion de chaleur ? Je pratique ces techniques dans un bain chaud ou j'utilise des onguents qui me procurent une sensation temporaire de réchauffement (Algipan, baume du tigre ou Antiphlogistine).
  4. Pour atteindre une bonne Réponse de Relaxation, je dois ressentir l'une, l'autre ou plusieurs des sensations suivantes :
    • de la lourdeur,
    • de la chaleur et des picotements aux extrémités,
    • des engourdissements,
    • des modifications de mon image corporelle,
    • des pertes de contrôle de la réalité, des sensations de flottement.

Une technique méditative

Un exemple ?

Le mot « om ». Ce mantra ne vous convient pas ? Fabriquez-en un à partir de votre bottin téléphonique ... ou de cette liste, typiquement orientale, de mantras servant à la méditation transcendantale.

10 - 12 ans ENG

12 - 14 ans EM

14 - 16 ans ENGA

16 - 18 ans EMA

18 - 20 ans EANG

20 - 22 ans AEM

22 - 24 ans AENGA

24 - 26 ans AEMA

 

26 - 30 ans SHIRING

30 - 35 ans SHIRIM

35 - 40 ans HIRIM

40 - 45 ans HIRIM

45 - 50 ans KIRING

50 - 55 ans KIRIM

55 - 60 ans SHYAM

60 ans et plus SHYAMA

 

Il ne reste plus qu'à travailler ! Exemple? Le mot "calme".

Servez-vous en pour abandonner peu à peu les sources externes de la pensée logique à laquelle s'alimente vos douleurs dorsales.

Facilitez ce dérapage mental du cerveau vers une perception plus intuitive.

Plus facile à dire qu'à faire! Essayez pourtant.

Après avoir focalisé sur un mot ne le laissez pas échapper.

Les athlètes de la méditation le conservent jusqu'à trente minutes sans interruption. Toutes ces techniques de libération, tous ces états induisant une Réponse de Relaxation obéissent à une autre logique. Une logique familière: la récupération de l'efficience personnelle. Il vous faut croire dans ce rituel. Cette croyance s'impose, ici encore, comme la seule variable d'importance. De toute façon, l'essentiel n'est pas dans le choix de l'outil mais dans l'apprentissage des habiletés.

Elles permettent de cesser de s'alimenter aux sources habituelles de la pensée logique auxquelles s'abreuvent bien des douleurs chroniques.

Recettes non conventionnelles : la technique « grand-père »

Assis au soleil sur un banc, au chaud au coin de l'âtre, grand-père somnole derrière ses yeux mi-clos.

Une recette non conventionnelle, une recette pourtant efficace. Elle utilise des ingrédients de choix.

Une posture en « cocher de fiacre » tête tombante, dos arrondi, jambes fléchies, cette posture traduit bien le relâchement du tonus de la musculature postérieure.

Un relâchement qu'il compense en prenant appui sur son bâton ou ses avant-bras.

D'un rayon de soleil, du parfum d'une fleur, il fait son « mantra ». Un souffle de vent, le crépitement de la flamme l'emporte loin de ses misères quotidiennes.

Là, entre rêve et sommeil, naissent les meilleures réponses d'apaisement. Il savoure, seul, le bien-être que lui procure cette symbiose étroite avec le cadre familier de son environnement.

D'autres s'alimentent aux flammes des chandelles ou aux lueurs des feux de camp. Lorsque les bruits du jour se taisent, ils emportent avec eux le flot des préoccupations quotidiennes. Les pensées logiques s'estompent peu à peu au profit de ces états méditatifs qui se savourent dans la paix des crépuscules. En éloignant les ombres de la nuit et les bêtes sauvages, le feu crée l'environnement favorable. Sa chaleur irradie les muscles et les détend. Comme un mantra offert gratuitement à tous ceux qui savent le cueillir, la flamme occupe alors seule tout le champ de la conscience.

Panoramas montagnards ou horizons marins partagent, avec le feu, les caractéristiques des meilleurs mantras. Prenez le temps de les écouter, de les contempler. Laissez-les envahir tout le champ de vos perceptions.

Avec l'aide de la Réponse de Relaxation, faites de vos douleurs chroniques une force de mobilisation mentale.

Une technique de visualisation (écran mental, durée du travail 8 mn)

  1. Vertébrus, vous connaissez ? Il s'agit de ce drôle de petit bonhomme qui illustre la plupart de nos messages. À la lumière de sa bougie, de vertèbres en vertèbres, remontez avec lui le long du trajet emprunté par les messages douloureux. D'abord, le bas du dos, bien sûr. Puis, le milieu du dos. Enfin, vers le cerveau.

  2. Imaginez-vous maintenant en face d'un écran mental. Un écran mental encore mal éclairé. C'est souvent dans cette pénombre que les messages douloureux prennent forme, qu'ils s'amplifient pour devenir soit intenses soit désagréables. Vieille dame ou jeune femme? Sur cet écran mental, vos messages douloureux prennent aussi leur signification. Demandez à vertébrus d'éclairer de sa bougie, l'écran mental situé devant vos yeux. Le bas d'un dos apparaît lentement devant vos yeux. Le bas de votre dos...

  3. Vous souvenez-vous de l'expérience du pendule? Nous allons pratiquer une expérience identique. À la place du pendule? Votre bassin! Il apparaît maintenant sur votre écran mental. Comme vous avez appris à le faire, mobilisez-le, faites le bouger lentement et volontairement, cinq fois. Pensez à votre respiration!

  4. Verrouillez maintenant votre bassin dans la position d'équilibre qui vous apparaît comme la plus confortable. Régularisez votre respiration. Éclairez bien l'écran mental en face de vous. Votre bassin s'y projette de plus en plus clairement, avec ses articulations entre les deux hanches, votre colonne vertébrale en équilibre au-dessus. Il se découpe de plus en plus clairement sur cet écran: articulé autour des deux hanches, la colonne en équilibre dessus.

  5. Sans faire le moindre mouvement, imaginez maintenant votre bassin basculant vers l'avant. Le creux des reins augmente. Encore un peu. La pression augmente sur vos facettes... elle diminue sur le disque, Le noyau du disque se déplace lentement de l'arrière vers l'avant. L'arrière, le creux des reins disparaît; encore un peu? C'est bien!

  6. Comme dans la position d'un chat en colère, votre dos s'arrondit maintenant. Imaginez vos facettes? Elles s'écartent lentement. La pression diminue. La pression augmente par contre sur le disque. À l'intérieur du disque, le noyau se déplace vers l'arrière. Sur votre écran mental, sans faire aucun mouvement, visualisez dix fois cet exercice. Vers l'arrière, le creux disparaît... la pression augmente sur le disque. Vers l'avant, le creux s'accentue... la pression augmente sur les facettes. Dix répétitions mentales sans mouvement et sans oublier votre respiration (... trente secondes minimum)

  7. Imaginez que la douleur que vous ressentez habituellement se transforme aussi en chaleur. Comme la flamme d'une bougie, votre douleur se consume lentement en dégageant une douce chaleur. La douce chaleur d'une bougie qui finit de se consumer lentement. Sur votre écran mental, un simple reflet maintenant, celui d'un bassin qui pivote librement entre des disques et des facettes qui tout à tour acceptent de travailler sans grincer. Lentement pour ne rien déranger à ce nouvel état d'équilibre, vous aller de nouveau mobiliser votre bassin une dizaine de fois. Vous mobilisez réellement votre bassin une dizaine de fois en ne quittant pas des yeux l'écran mental sur lequel se projettent vos mouvements. (... trente secondes minimum).

Une technique spéciale de visualisation

Je m'imagine dans un château bien gardé, une forteresse

Je regroupe mes forces.

Des gardes armés, secondés dans leurs patrouilles par des chiens blancs surveillent les entrées.

Cette fois la douleur ne passera pas...

Je suis maintenant calme et détendu...

Soudain, l'un des chiens donne l'alarme !

Un des démons de la douleur s'enfuit...

Mais pas assez rapidement pour échapper aux molosses...

Ils se jettent à sa poursuite

et l'encerclent en aboyant.

Vos gardes arrivent et tirent.

D'infimes particules d'énergie frappent l'intrus.

Blessé, le démon s'effondre au milieu de la meute.

Vous récupérez maintenant l'énergie qui s'échappe de son corps mutilé.

Quelques minutes plus tard, des os épars, quelques débris de chair jonchent encore le sol. Vos chiens achèvent le festin. C'est tout ce qu'il reste aujourd'hui de votre douleur.

Vous revenez maintenant à la réalité, détendu et plus conscient de vos forces alimentées aux sources mêmes de la douleur.

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