La plupart des équipes cliniques compétitionnant pour obtenir un espace sur l'autoroute de l'information seront composées soit d'excellents chercheurs, soit de praticiens expérimentés. Ces concurrents trouveront une niche le long du parcours. Les uns parleront recherches, les autres traitements. Des routiers spécialisés. Mais l'autoroute de l'information reste une artère ouverte aussi au grand public. Et pour répondre à cette condition, peu d'équipe offrent une expérience semblable à la nôtre. Côté didactique, nous avons obtenu et mené à bien des projets du Ministère de l'éducation (santé et sécurité au travail) et avec la TéléUniversité (cours sur la douleur). Côté scientifique, nous avons obtenu des fonds de recherche de tous les organismes sérieux et apolitiques du Québec (CQRS, FRSQ) et du Canada (FCAR). Nous avons aussi bénéficié du support de la fondation de l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue et du Conseil Régional de Développement de l'Abitibi-Témiscamingue (CRDAT).
Les premiers documents bien articulés à propos du concept, nouveau dans la francophonie, des «Écoles du dos» sont sortis de notre unité de recherche.
Nous ne prétendons ni occuper la première place dans la recherche fondamentale ni figurer au palmarès des cliniciens. Notre force vient plutôt de l'intégration que nous avons su proposer entre ces deux domaines. L'École interactionnelle virtuelle constitue donc aujourd'hui la conclusion logique des travaux de notre équipe.