Dérivés de l'opium, ils altèrent la perception, modifient le fonctionnement mental. induisent l'euphorie et les changements d'humeur. De plus, ils induisent un sommeil profond, ont un effet sédatif et léthargique important ; provoquent des troubles visuels, des arrêts respiratoires, des modifications importantes du rythme cardiaque et de la pression artérielle, des troubles intestinaux associés à des nausées, des vomissements, de la constipation et une perte de l'appétit et du désir sexuel. Et pour couronner le tout, quelques allergies et autres éruptions cutanées...
Retrait ?
Une bonne technique : tout et tout de suite. On vide les comptes : une action concrète et décisive ! Dans la perspective de cette décision, les effets désagréables des cinq à sept jours suivants deviennent alors plus facilement tolérables. Une autre technique possible : le retrait progressif. Mais attenion : le dernier petit versement peut entraîner une banqueroute inévitable ! Pénalités ! Une intensification de la douleur et des perturbations du sommeil durant les débuts de la période de retrait. Des pénalités temporaires qui diminuent après la première semaine. L'anxiété et l'agitation disparaissent définitivement après 7 à 10 jours. Votre condition, physique et mentale s'améliore de façon très significative par la suite. En prime ? Une diminution de l'état dépressif qui s'accompagne d'une réduction des souffrances. L'anxiété et l'agitation qui s'y substituent précèdent de quelques jours un mieux-être général. |
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Terminé. Je n'utilise plus les médicaments à base
de narcotique. Je gère moi-même mes douleurs chroniques ! Je ne me laisse pas
tenter par la fausse publicité. Plus d'emprunts, plus de dettes à long terme. Je choisis
d'apprendre à apprendre et non d'apprendre à dépendre. L'étape la plus importante : ma décision personnelle de mettre un terme à cette dépendance. J'utilise le support du groupe, du praticien ou de la praticienne et d'un ou de plusieurs membres privilégiés de mon entourage. J'en reste aux apprentissages proposés malgré le besoin initial créé par la dépendance vis à vis de la drogue et par les effets secondaires désagréables de sa suppression. |
Les narco-analgésiques, dont la morphine reste le prototype, doivent leur action à des substances d'origine végétale dérivées du pavot (d'ou leur nom d'opiacés). Aucun de ces narco-analgésiques n'agit sur l'origine de la douleur. Ils en modifient la perception au niveau cérébral. Vous n'apprenez pas à gérer la douleur mais à la camoufler.
Ils justifient l'administration ultérieure de nouvelles doses de narcotiques.
Pour rester efficaces, ils nécessitent des doses de plus en plus importantes.
Dans le traitement de la souffrance dorsale, les narcotiques ne servent à rien. Ou plutôt si : ils permettent de traiter la dépendance qu'ils ont eux-même provoquée ! Un médicament parfait. À long terme, il vous protège contre ses propres effets ! En stoppant la médication, vous souffrez des conséquences de sa dépendance. Cette dépendance augmente vos souffrances. Vous en consommez donc de nouveau pour atténuer la douleur. Et la douleur diminue parce que s'estompent les symptômes de la dépendance. Le renouvellement de la prescription d'un narcotique atténue donc les effets de la dépendance... d'un traitement à base de narcotiques ! Un emprunt indéfiniment renouvelé. Vous ne pourrez jamais vous acquitter des intérêts de la dette antérieure. Un cercle infernal ! |