Embûches et contraintes sur le disque

Le tiers des blessures graves du dos provient de ces charges stupides !

Comme si le hasard ne suffisait pas...

Un tiers des blessures dorsales arrive par hasard. Stupidement. Chutes imprévues, faux mouvements, coups ou blessures accidentelles. Raison de plus pour éviter les charges dangereuses et les embûches prévisibles. Comme si le hasard ne suffisait pas...

Le deuxième tiers des blessures graves du dos provient de ces charges stupides !

Et le dernier tiers ?

Il dépend du terrain...



Une charge dangereuse !

 

Cette caisse de clou ?

Dans 10 secondes, coucou !

caisse.gif (10436 octets)

 

Le plus loin possible vers l'avant, jambes tendues, dos bien rond

et le tour est joué ...


Le tour ?

 

Quel tour ?

 

 

 

Pour un tour,
c'est un fameux tour
... de rein !


10 secondes à jouer les rigolos, 10 jours sur le dos !


Anatomie d'une embuscade sur le disque

 

En contribuant au soulevé d'une charge, la colonne vertébrale se soumet à des contraintes mécaniques importantes.

Ses disques, tampons cartilagineux et flexibles séparant les vertèbres, subissent une forte compression.

Ils supportent les 2/3 de la charge infligée à la colonne. Dans le meilleur des cas, ces contraintes se distribuent uniformément entre le diaphragme en haut et le plancher du bassin en bas. La résistance s'organise avec, en tête de pont, les muscles abdominaux et dorsaux. Les forces se répartissent alors comme la pression d'un liquide sur les parois d'un tonneau.

Dans le pire des cas, « le dos d'âne », cette flexion importante de la colonne lors de la manoeuvre, entraîne une répartition inégale des contraintes sur les parois du contenant.

Et à l'arrière, les disques souffrent ! Si vos abdominaux sont trop faibles, ou si vos dorsaux sont trop forts, un peu comme le noyau d'un fruit comprimé entre deux doigts, le noyau du disque vertébral glisse vers l'extérieur ... et le disque prend alors une drôle d'apparence. Une allure de « maïs soufflé », de « pop corn » !

Mal soulevée, une charge de 20 kilos exerce sur vos vertèbres lombaires une force facilement multipliée par 40, plus de 800 kilos... Sur le dos, une auto !

Plus que suffisant pour réduire à néant la résistance du plus dur des noyaux si vos abdominaux, vos dorsaux, et vos jambes n'absorbent que trop partiellement cette contrainte.

La charnière lombaire ? Une charnière vulnérable. Protégez-la !

Évitez de la faire sortir de ses gonds...


 

Dans le meilleur des cas...

Les contraintes se répartissent également comme l'eau sur les parois d'un tonneau...

Dans le pire des cas...

Les contraintes se répartissent inégalement comme sur les doigts autour d'un noyau de fruit...