Les racines nerveusesLe contrôle des structuresMais comment la boîte contrôle-elle la structure ? Devant l'absence évidente de câbles, leurs spécialistes en communication suggèrent le contrôle à distance. Faux fit répondre la terre ! |
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Et ils expédièrent le diagramme des connexions manquantes. Un réseau
aussi complexe que celui contrôlant leurs meilleurs astronefs. Un réseau en boucles où l'information était traitée à plusieurs niveaux différents et de façon interactive. Un peu comme si de petits ordinateurs avaient été dispersés, certains au niveau de la colonne vertébrale, d'autres au niveau de la base du crâne ou cet autre, tout en haut de l'édifice, pour assurer la gestion des étages inférieurs. Mais par où s'acheminait le flot continuel de ces informations ? Évidemment par ce canal bien protégé par le corps vertébral à l'avant et l'arc de cercle postérieur en arrière. Astucieux ; là-haut, ils n'avaient même pas songé à mettre le leur à l'abri ! Bien abrité à l'intérieur de la moëlle épinière, gaine de la grosseur du petit doigt, un ensemble de nerfs se charge du cheminement de l'information. Au niveau plus local, deux racines nerveuses assument ces échanges. La plus volumineuse, la branche antérieure, assure la communication avec le tronc et les membres ; l'autre, la branche postérieure, établit la liaison avec les muscles de la colonne, la peau du dos et les facettes articulaires. Et les nerfs se répartissent la tâche. Les uns donnent des ordres aux muscles : les nerfs moteurs. Les autres reçoivent les sensations issues des différentes parties du corps : les nerfs sensitifs. |
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