Solutions pharmacologiques

Consultez notre banque de données des médicaments disponibles au Canada. Si votre médicament se trouve dans notre répertoire, vous pourriez en savoir plus sur sa classification, ses avantages et ses inconvénients.	Analgésiques mineurs Relaxants musculaires (myorelaxants) Anti-inflammatoires non stéroïdiens Anti-inflammatoires stéroïdiens
Contre les douleurs aiguës, droit au but !
	Les douleurs, c'est un peu comme les pigeons d'argile. Ne les lâchez pas au devant d'un médecin, sinon il tirera. Question d'entraînement et de réflexes. Douleurs aiguës des accidents ou des chirurgies ? Les parcours sont prévisibles, la cible facile. Le tireur dispose alors de puissants antalgiques : un carton assuré en une ou deux prescriptions. Vos douleurs aiguës n'ont pas plus de chance contre les « exocets » pharmacologiques que les pigeons d'argile contre un tireur professionnel. Et pour la solution pharmacologique à mes douleurs lombaires chroniques? Une toute autre histoire.

Suppriment ou atténuent la sensation douloureuse sans modification importante de la conscience. En cas de douleurs aiguës, faites-en prescrire ou achetez-en en vente libre.

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Réalité !

• L'utilisation raisonnable de ces analgésiques mineurs (acétaminophène et phénacetin, salicylates : aspirine et ses dérivés) ne présente pas de risques majeurs pour votre santé.
• Ces analgésiques mineurs n'engendrent pas d'effets de dépendance.
• Les salicylates, les «aspirines », (voir anti-inflammatoires non stéroïdiens) agissent sur les douleurs dorsales diffuses de faible intensité et d'origine inflammatoire.

Pas de dépendance, pas d'effets secondaires.

Dérivés de l'écorce de saule, dont les vertus médicinales étaient déjà connues des Grecs et des Romains, ces médicaments sont dépourvus d'effets connus à long terme. Vous pouvez donc les utiliser aussi de façon chronique. Attention pourtant à leurs effets secondaires à court terme : des irritations gastriques accompagnées parfois d'ulcérations et d'hémorragies, de nausées et de vomissements. Ne prenez pas d'aspirine l'estomac vide. Écrasez plutôt le comprimé dans de l'eau ou du lait puis ingérez-le avec un peu de nourriture. Aspirine et alcool ne vont pas non plus de pair ! N'en abusez pas. À long terme, vous soulageriez peut-être votre dos mais provoqueriez des lésions sérieuses et parfois irréversibles à votre foie. À haute dose, l'aspirine provoque une déperdition de vitamine C. Compensez-la!

• Les acétaminophènes, comme le Tylenol, possèdent aussi un rôle analgésique mais peu d'action anti-inflammatoire. Alternatives pharmacologiques aux salicylates, leur toxicité reste inférieure au phénacetin auquel vous devriez le préférer.

Il s'agit de médicaments destinés à provoquer un relâchement des groupes musculaires lorsque ceux -ci sont trop contracturés. Il peuvent prendre deux formes : les comprimés ou les injections. Sont-ils utiles en comprimés pour lutter contre vos douleurs aiguës? On peut en douter. Vous y croyez, alors utilisez-les dans la gestion de vos douleurs aiguës.

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À moins d'être injecté directement dans les muscles du dos, il n'existe aucun médicament susceptible d'agir directement sur vos cartes musculaires. Et quand vous utilisez les relaxants musculaires (myorelaxants) en comprimés, vous obtenez un effet de ralentissement généralisé. Un effet identique à celui de la Réponse de Relaxation. Mais la Réponse de Relaxation vous permet de limiter dans le temps cet effet de ralentissement. Il dure ce que dure votre pratique : vingt à trente minutes. Dans votre organisme, la durée de vie des médicaments rend difficile le contrôle sur la durée de leurs effets secondaires. Difficile de fonctionner ainsi au ralenti toute une journée... Sans compter que là encore, vous vous adressez à l'effet plutôt qu'à la cause.

Chaque jour, des cellules du corps vieillissent et meurent. D'autres se forment. Blessures ou irritations accélèrent ce processus. Il y a alors inflammation. Les anti-inflammatoires ralentissent ce processus. Ils sont regroupés en deux catégories : les stéroïdes comme la cortisone et les non-stéroïdes comme le phenylbutazone. Si vous vous plaignez de douleurs lombaires, vous avez toutes les chances de vous en faire prescrire. Vous pouvez aussi vous en procurer en vente libre. À utiliser pour un temps restreint.

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Chaque jour, des cellules du corps vieillissent et meurent. D'autres se forment. Blessures ou irritations accélèrent ce processus. Il y a alors inflammation. Les anti-inflammatoires ralentissent ce processus. Ils sont regroupés en deux catégories : les stéroïdes comme la cortisone et les non-stéroïdes comme le phenylbutazone. Si vous vous plaignez de douleurs lombaires, vous avez toutes les chances de vous en faire prescrire. À utiliser peut-être, mais pour une durée restreinte.

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Réalité !

Chaque jour des cellules du corps vieillissent et meurent. D'autres se forment. Blessures ou irritations accélèrent ce processus. Il y a alors inflammation.

• Les anti-inflammatoires stéroïdiens ralentissent ce processus.
• S'ils diminuent l'inflammation, ils n'atténuent pas toujours la souffrance.

  Le processus normal de vieillissement du corps et les causes mécaniques associées (usure des surfaces articulaires ou des facettes) répondent mal aux anti-inflammatoires stéroïdiens.

• Réduire la chimie de la douleur à un simple processus d'inflammation ne correspond pas à la réalité.
• Les anti-inflammatoires stéroïdiens agissent parfois sur la douleur dorsale, rarement sur la souffrance.

Attention à leurs effets secondaires ! À court terme : des difficultés à digérer, une augmentation de l'appétit et une tendance à engraisser, des troubles de la vision et une augmentation de l'anxiété ; À moyen terme : l'impuissance sexuelle, un arrêt des menstruations, des nausées, des brûlures d'estomac, des troubles cardiaques, des difficultés de cicatrisation des blessures et plus spécifiquement une augmentation de vos douleurs dorsales ! À long terme : des perturbations profondes des mécanismes glandulaires, du diabète, l'accélération de la ménopause, de l'hypertension artérielle, du glaucome etc.