|
Charest, Chenard, Lavignolle, Marchand
La première rencontre revêt une importance capitale. Elle débute la dynamique d'un groupe
dont le support reste indispensable pour aider ses membres à persévérer dans leurs
apprentissages, particulièrement au cours des inévitables rechutes ou des périodes de
douleur intense. Une rencontre déterminante aussi pour établir, entre lombalgiques et
praticiens, un contrat individualisé. Convenir, en d'autres mots, d'une convention
claire par laquelle les participants s'obligent à donner quelque chose. Dans ce cas-ci,
le client s'engage à participer aux dix prochaines rencontres, à pratiquer des activités
physiques et mentales, à lire et à remplir des questionnaires de connaissance. Ces
activités exigent environ cinquante minutes par jour, six jours par semaine. Pour sa
part, le praticien offre d'améliorer la condition générale du lombalgique lui permettant
d'atteindre deux objectifs personnels et de réduire de façon significative sa douleur
lombaire. Tout au long de l'École interactionnelle, la stratégie d'intervention vise à
amener progressivement le lombalgique à se prendre en charge pour s'autotraiter.
Au cours de cette étape, le praticien poursuit trois objectifs pédagogiques.
- Faire connaître l'ensemble du programme à ses clients.
- Faire établir un contrat qui définit à la fois le résultat assuré et le prix à consentir.
- Faire apprendre à évaluer sa douleur à domicile à l'aide d'échelles visuelles analogiques.
Il poursuit aussi deux buts thérapeutiques durant cette leçon:
- amener le lombalgique à adopter des attentes de guérison réalistes et mesurables (démarche commencée lors du bilan interactionnel) ;
- l'inciter à se rendre compte qu'il est le seul en mesure d'évaluer sa propre douleur.
|
