Accueil
Introduction
Sommaire
Objectifs
Feuille de route
Matériel d'intervention
FAQ
Bibliographie
 14. Chirurgie

RELAXATION, SYNTHÈSE, REFORMULATION, PLAN D'ACTION ET TRAVAIL À FAIRE

Accordez environ 30 minutes à l'exercice de relaxation. Il s'agit de l'avant-dernière pratique en classe avant la fin du programme. Favorisez les échanges entre clients sur les stratégies personnelles développées pour parvenir à la réponse de relaxation (diapo # 10-29). L'exercice de visualisation décrit à l'encadré 14.1 fait suite à la pratique de la réponse de relaxation (diapo # 10-30). Effectuez la synthèse en vérifiant si vos clients comprennent bien le rôle et les limites de la chirurgie (diapo # 10-31). Reformulez le contenu de la rencontre (diapo # 10-32). Proposez à vos clients un plan d'action pour éviter la chirurgie : poursuivre assidûment leurs programmes d'exercices (diapo # 10-33). Prescrivez, dans un langage injonctif, les sept tâches à faire pour la prochaine rencontre. Au cours de la semaine, il faut faire procéder à l'évaluation de la douleur à domicile à l'aide des échelles appropriées (p. 154). Utilisez ici une procédure identique à celle décrite en détail à la première rencontre en groupe. Durant la semaine, vos participants évaluent de plus l'atteinte de leurs objectifs personnels.

Encadré 14.1

Visualisation à l’étape chirurgie

(Cet exercice de visualisation fait suite à la pratique de la réponse de relaxation amorcée précédemment. Durée du travail : 8 à dix minutes.)

En compagnie de Vertébrus, remontez le long du trajet emprunté par les messages douloureux. D’abord le bas du dos bien sûr, le milieu du dos ensuite, vous arrivez maintenant vis à vis du cerveau...(10 secondes).

Prenez le temps d’imaginer ce cerveau. Votre cerveau. Cette zone contrôle l’ensemble de vos activités (...) Dans le cerveau se trouve un endroit un peu spécial, une zone responsable de la libération des endorphines, ces morphines personnelles que chacun d’entre nous peut apprendre à libérer. Prenez le temps d’imaginer cette zone. Elle est de la taille d’un pois, d’une petite bille. Elle se trouve au beau milieu du cerveau. (15 secondes).

Depuis le début de nos rencontres, vous avez appris à libérer indirectement ces endorphines en utilisant l’aspirine musculaire. Vous allez apprendre maintenant à les libérer directement à partir de vos techniques mentales. Vous êtes calme et détendu (...) Imaginez cette substance appelée endorphine. Elle se libère lentement. Elle se répand dans votre organisme (...) Laissez cette endorphine, cette morphine personnelle atteindre l’endroit ou les endroits encore douloureux. (15 à 30 secondes...).

Au niveau de la zone douloureuse, les effets de cette morphine personnelle se combinent maintenant avec la sensation de chaleur ou de lourdeur que vous avez appris à ressentir dans cette zone. Cette nouvelle sensation est agréable. Laissez cette sensation se substituer à la douleur dans la région du dos qui vous pose encore problème. (15 à 30 secondes...)

Régularisez votre respiration et restez concentré sur ma voix. (...) Imaginez maintenant les effets de ce médicament personnel sur la zone sur laquelle vous concentrez votre attention : muscles, disque, facette, racines nerveuses. Imaginez les effets bienfaisants de ce médicament se combinant à la sensation de chaleur ou de lourdeur que vous pouvez éprouver à cet endroit. Ne faites rien que vous laisser aller à cet effet agréable. (2 minutes...).

Conservez quelques instants encore les yeux fermés. Profitez de la détente que vous ressentez pour bien vérifier les points de contact de votre dos avec le sol. Régularisez votre respiration. (15 secondes...).

Constatez que vos douleurs ont peut-être disparues ou se sont probablement atténuées. Chez vous, si vous continuez encore à souffrir de douleurs chroniques, rien ne vous empêche de terminer chaque pratique mentale par ce petit exercice simple qui consiste à visiter votre pharmacie personnelle.

Pour aujourd’hui, cette petite promenade mentale est terminée. Ouvrez lentement vos yeux (...) Je vais en profiter maintenant pour faire, avec vous, la synthèse et la reformulation de cette leçon. Je vais ensuite résumer le travail que vous aurez jusqu’à notre prochaine rencontre... 

Encadré 14.2

Questionnaire — chirurgie

1- Sur la carte musculaire, mes atouts majeurs sont :

  1. la chirurgie ;
  2. mes apprentissages (relaxation, posture, routine motrice, etc.) ;
  3. la myothérapie ;
  4. les médicaments qui soulagent ma douleur.

2- La thermocoagulation est justifiée :

  1. lorsqu’une lésion musculaire a été prouvée par l’électromyographie ;
  2. lorsqu’on a repéré une hernie discale ;
  3. sur la carte facettaire, lorsque la branche nerveuse postérieure est coincée comme dans un étau.

3- Le taux de réussite à long terme dans les chirurgies facettaires approche :

  1. 35 % des cas ;
  2. 50 % des cas ;
  3. 75 % des cas.

4- La chirurgie obtient ses meilleurs résultats sur la carte :

  1. musculaire ;
  2. facettaire;
  3. discale ;
  4. racine nerveuse.

5- Une hernie discale :

  1. est provoquée par le déplacement du disque vers l’arrière ;
  2. c’est une racine nerveuse qui est coincée ;
  3. est due à la migration vers l’arrière du noyau central ;
  4. se diagnostique facilement par le simple toucher du dos.

6- Un chirurgien qui prétend que sa technique reste la meilleure façon de soigner la lombalgie chronique :

  1. est exagérément optimiste ;
  2. a tout à fait raison ;
  3. a oublié que la chirurgie ne joue qu’un rôle mineur dans le tableau d’ensemble de cette problématique.

7- Les techniques chirurgicales sur la carte discale :

  1. ne permettent que de décompresser la racine nerveuse ;
  2. peuvent être évitées dans 90% des cas, grâce à quelques mois de rééducation spécifique ;
  3. bien réussies, vont vous remettre un dos à neuf ;
  4. devraient s’accompagner obligatoirement d’une routine motrice.

8- Dans le traitement chirurgical de la lombalgie chronique, les facteurs suivants peuvent influencer le résultat :

  1. l’état psychologique du futur opéré ;
  2. sa situation sociale et professionnelle ;
  3. son niveau de scolarité ;
  4. le quotient intellectuel.

9- Dans le cas d’une intervention chirurgicale importante au niveau lombaire :

  1. il va être essentiel de ne plus faire d’exercices durant le reste de ma vie ;
  2. il va être essentiel de me remettre à l’exercice aussitôt que possible.

10- Pour la carte racine nerveuse, la chirurgie :

  1. est un traitement miraculeux sur l’ensemble du dos ;
  2. décomprime la racine nerveuse ;

remet en état un dos totalement délabré.

Copyright (c) 1998 Masson, uriic