Après l'opération

Après une thermocoagulation
Après une chémonucléolyse
Après une nucléotomie ou une microchirurgie

Après une thermocoagulation

J'utilise le massage ou la myothérapie

Attention !

Je n'oublie pas d'inspirer profondément et de souffler lentement durant mes stimulations.

Je m'installe confortablement sur le ventre et je me fais masser... ou je place une balle au niveau d'une zone-gâchette. Je stimule une zone à la fois, en exerçant une pression sur cette zone. Je passe ensuite à la suivante. Combien ? Sept à quinze secondes.

Pourquoi ? Relaxer mes muscles ou fermer le « portillon » à la douleur.

J'étire les muscles postérieurs de la cuisse et de la partie lombaire

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Attention !

Je profite de l'analgésie pour tenter de rétablir le fonctionnement normal des muscles lombaires.

J'étire lentement ma jambe tendue, pointe du pied vers moi. Je maintiens la mise en tension dix secondes. Allongé sur le dos, ou assis au sol, j'embrasse mes genoux sans bloquer ma respiration... Assis sur une chaise, je tire un genou vers la poitrine... Combien ? Six à dix répétitions par côté.

Pourquoi ? Pour étirer les muscles de la partie basse du dos.

Je renforce quelques muscles cibles

Attention !

Respectez les recommandations de votre chirurgien et reportez-vous à la partie sur la préparation physique..

Les abdominaux... Les muscles des cuisses... Les muscles des fesses...
Je verrouille mon bassin en position neutre. Je surveille mes postures assises ou debout... J'utilise mes jambes pour ménager mon dos ! J'évite ce genre d'acrobatie !

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Après une chémonucléolyse

La première semaine

Profitez-en pour vous lever tard et vous reposer l'après-midi. Couchez-vous tôt. Un lit dur n'est pas forcément obligatoire. Dormez sur le dos ou sur le côté, avec un coussin et en position de repli, genoux fléchis.

Au repos ou au lit, une bouillotte chaude placée sur la région lombaire détend les muscles contracturés. La chaleur possède un effet relaxant sur la contracture musculaire entourant la cicatrice. En combinant cet effet local avec des techniques de préparation mentale comme la « réponse de relaxation », vous obtiendrez des effets intéressants. Marchez mais en vous inclinant vers l'avant. Évitez les contraintes sur le disque. La station assise leur impose des contraintes supérieures à la posture debout. Évitez donc de la prolonger !

Ressentez-vous des douleurs dans la partie basse du dos ? Un support lombaire vous aidera à vous déplacer (« lombax », « lombostat coutil baleiné »). Inutile de le porter la nuit pour dormir ou aller aux toilettes.

Lors de vos déplacements en voiture, évitez de vous asseoir sur un siège trop incliné vers l'arrière. Une fois assis, les contorsions ne sont pas non plus recommandées. Ne conduisez pas la première semaine ! Prudence aussi dans votre salle de bain : conservez votre colonne la plus droite possible en entrant dans votre baignoire ou votre douche. Vous pouvez monter des escaliers.

Contre les douleurs aiguës

Je prends la position de repli... qui me convient... le mieux... Et quand je la quitte...
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j'évite de trop solliciter mon dos... En position assise, j'évite l'effet «barre à clou»... en utilisant un siège adéquat. Je prends les médicaments recommandés...

Les sensations d'élancements dans une ou deux jambes  des crampes dans la fesse ou le mollet ne doivent pas non plus vous inquiéter.

Elles correspondent aux conséquences du pincement du disque après l'injection de chémopapaïne. Elles disparaîtront spontanément.

Et mes impressions de fourmillements ? Elles sont bénignes et les dernières s'atténueront dans six à huit semaines. Surtout ni exercices ni rééducation durant ces premiers sept jours. Le disque ne supporte aucune contrainte et s'avère incapable d'amortir le moindre mouvement. En fait, restez relativement inactif durant cette première semaine.

 

Au baromètre du confort lombaire, l'échelle varie entre le beau fixe de la position allongée... et les perturbations de la station assise. Entre les deux, la position debout immobile.
Si possible, recommencez à marcher dès le lendemain de l'injection car cet exercice réduit vos douleurs résiduelles. Constatez que le verrouillage du bassin assure une tolérance confortable pour la plupart de vos activités quotidiennes.

N'acceptez pas de manipulations vertébrales !

Comme règle générale, bannissez toute activité, y compris les relations sexuelles, susceptible d'augmenter la douleur lombaire ou de provoquer des élancements dans la jambe.

Après la nucléolyse, une bonne cicatrisation du disque dépend de cette période importante de repos initial. Restez ensuite relativement inactif durant encore deux autres semaines en évitant les déplacements en voiture. Avec le temps, vous pourrez reprendre certaines activités tout vous abstenant d'effectuer celles qui pourraient déclencher des douleurs.

Le soutien lombaire peut être utile un à deux mois après l'opération. Enlevez-le progressivement dès que vous sentez qu'il n'est plus nécessaire pour atténuer les douleurs lombaires résiduelles.

La deuxième semaine

Même recommandation que pour la semaine précédente. Je vous autorise cependant à conduire sur de courtes distances mais prudence : certains de vos médicaments contre la douleur diminuent votre niveau de vigilance ! Augmentez très progressivement vos activités.

À cause des contraintes qu'elle impose au disque, la station assise aggrave la gêne lombaire  par contre, la posture debout ou la marche réduisent significativement cet inconfort. Abstenez-vous aussi de faire des exercices, excepté de la natation en eau chaude.

Si vous notez une récidive douloureuse dans le dos ou la jambe durant cette semaine, pas d'affolement. Reposez-vous. Des activités physiques trop précoces empêchent une bonne cicatrisation discale. Cette phase d'instabilité lombaire est liée à l'action de l'enzyme. Elle correspond à la cicatrisation fibreuse nécessaire à la récupération de vos fonctions lombaires. La chémonucléolyse décomprime la racine nerveuse.

Mais la colonne lombaire reste malade. Sa guérison nécessite souvent deux mois après l'intervention.

De la troisième à la sixième semaine

Évitez les contraintes sur le disque mais vous pouvez reprendre des activités professionnelles du type travail de bureau. L'inconfort lombaire en position assise, la nécessité de prendre des médications ou d'aménager des périodes de repos en position allongée, limiteront encore vos activités.

Et le ménage ? Faites-vous dispenser durant cette période... Normalement vous serez réexaminé durant la sixième semaine. Habituellement, la douleur a beaucoup diminué et cette amélioration se poursuivra encore durant les trois prochains mois.

Contraintes à éviter après la chémonucléolyse

J'évite toutes les contraintes... ...importantes sur le disque. Je fais attention aussi au transport des charges lourdes Je laisse à mon disque le temps de cicatriser.

De la sixième à la septième semaine

La période de convalescence s'achève. Vos privilèges aussi. Il vous faut reprendre un programme de préparation physique comprenant des routines motrices et des exercices de vigilance. Vous pouvez encore attendre avant de reprendre vos activités sportives... mais rien ne vous dispense plus du ménage !

Huitième semaine

Je vous autorise à renouer avec le travail de force à condition qu'il ne demande pas de flexions répétées, de rotations ou de soulever de charges supérieures à vingt kilos. Évitez aussi les déplacements à bout de bras de charges supérieures à huit kilos.

Trois mois

Vous pouvez poursuivre des travaux de force (agriculture, bâtiments, industrie lourde). Évitez pourtant de placer des contraintes excessives sur les structures vertébrales. Pour soulever et déplacer des charges lourdes, obéissez aux « dix commandements » (Voir étape « Terrain »). Et si vous n'en respectiez qu'un ? Que ce soit celui qui vous incite à verrouiller votre bassin et à utiliser vos jambes et non votre dos pour soulever du sol toutes les charges supérieures à vingt kilos.

Jusqu'au sixième mois

Reprenez l'entraînement sportif et la musculation après une phase de remise en forme. Une restriction cependant : l'haltérophilie. À partir du sixième mois, je vous permets à nouveau la compétition sportive.

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Après une nucléotomie ou une microchirurgie

Utilisez vos positions favorites de repli.

Je prends la position de repli... qui me convient... le mieux.. en plaçant convenablement mes coussins.

Je vous conseille, le plus rapidement possible, de reprendre un programme régulier d'activités physiques et de routines motrices.

Évitez sur le terrain les mouvements qui imposent les contraintes les plus importante au disque. Deux jours après l'opération, vous vous lèverez et vous marcherez seul. Vous mangerez aussi à table. Finie la chance de vous faire dorloter. Les points de suture vous seront ôtés au bout de quelques jours. Restez prudent les cinq jours suivants. Ôtez vous-même votre pansement dès la cinquième journée. J'autorise alors les douches et les bains chauds. Puis viendra le temps de reprendre la route sur les chemins de la guérison...

Attention aux contraintes sur un disque blessé

Après une nucléotomie, j'évite toutes les contraintes... importantes sur le disque. Je laisse à mon disque le temps de cicatriser. J'évite ce genre d'exercice et fais attention lors du transport des charges lourdes...

Encore quelques petits conseils...

Verrouillez le bassin en bascule arrière... pour minimiser les contraintes sur vos disques.

Mouvements et exercices de vigilance ?

Après l'ablation d'une hernie, le mouvement redevient essentiel : je conseille la marche avecverrouillage du bassin et les exercices de vigilance.

Évitez pourtant toutes les positions extrêmes de flexion ou d'extension et, avant la fin du premier mois, tous les renforcements musculaires trop intenses.

La raison ? Donner au disque et aux tissus mous ( muscles et ligaments ) le temps de se cicatriser. L'inflammation persiste aussi autour de la racine nerveuse et des sollicitations inopportunes laissent persister des sensations ultérieures désagréables dans la jambe. Si votre peau était égratignée, vous viendrait-il à l'idée de la gratter quotidiennement sous prétexte d'accélérer sa cicatrisation ?

Verrouillage aussi en position debout durant la marche.

Des mouvements intempestifs provoquent des petits saignements veineux dans le canal vertébral. Ils entraînent une blessure de la racine, une fibrose irritative qui s'établit par la suite de manière définitive... Prudence le premier mois ! Reposez-vous, pratiquez vos techniques de repli, utilisez vos médications contre la douleur et l'inflammation.

N'oubliez pas vos exercices de verrouillage lombaire.

Ils assurent la mobilité de la partie basse du dos, tout en mettant à contribution les articulations des membres inférieurs et non celles des dernières vertèbres lombaires.

Évitez durant vos marches à la fois les chaussures sans talon ou les talons trop hauts.

Dans votre vie quotidienne

Je m'installe confortablement et j'évite les parcours trop longs.

En voiture ?

Durant les trois prochains mois, abstenez-vous de faire des parcours de plus de 500 kilomètres.

Dans le cas contraire, interrompez vos étapes tous les 200 kilomètres par une marche et quelquesexercices de vigilance.

Reposez le bas de votre dos contre le fauteuil ou contre un appui lombaire plutôt que de le laisser s'affaisser contre le dossier d'un siège trop moelleux. Ne démontez surtout pas de pneus durant ces trois prochains mois et prudence au cours des mois suivants. Encore une histoire de contraintes ! Munissez-vous plutôt d'une bombe destinée à une réparation d'urgence pour vous permettre d'atteindre le prochain garage.

Attention à l'effet « barre à clou ».

Au travail ?

Vous vous souvenez sans doute de l'effet « barre à clou », de l'action « pied de biche » exercée sur les dernier disque par une flexion prolongée du buste vers l'avant.

Évitez donc ces postures et les mouvements de rotation dans cette position. Évitez aussi les charges mal équilibrées ou portées sur un seul côté. Pour soulever et déplacer des charges lourdes, révisez vos «  dix commandements ». Les auriez-vous tous oubliés ?

Remémorez-vous au moins celui-ci : les jambes plutôt que le dos !

Vos douleurs ?

La cicatrice peut rester sensible les trois prochains mois mais le petit bourrelet à son extrémité ne doit pas vous inquiéter.

Pas tous les sports, tout de suite...

Les sports ?

Seriez-vous inconscient au point de vous remettre à l'haltérophilie ou à des activités de ce genre avant six mois ? Non, bien sûr !

Par contre, certains sports aquatiques comme la brasse et le dos crawlé peuvent être recommencés presque immédiatement.

D'autres activités comme le ski ne pourront par contre être reprises qu'au bout de trois mois et après une bonne rééducation globale.

Les chemins de la guérison ? Je prends quelques secondes pour y réfléchir !

Les chemins de la guérison ?

Accompagné en début de parcours par des professionnels, médecins, kinésithérapeutes, physiothérapeutes, vous vous retrouverez bien vite seul.

Persévérez, un résultat durable et satisfaisant ne dépend que de vos efforts personnels.

Sauf exceptions accidentelles, c'est en négligeant de vous construire un bon rempart musculaire et ligamentaire que vous avez d'abord fait des lombalgies à répétition puis, une hernie discale. Abandonnez votre préparation physique, relâchez votre vigilance à l'égard des contraintes rencontrées sur le terrain et vous récidiverez. Certes pas au même endroit. Ici, il n'y a plus de disque ou presque !

Mais rassurez-vous, il reste quatre autres disques, quatre autres possibilités de lésions au niveau lombaire. Et merci alors de m'offrir encore du travail !

Quelques manoeuvres conventionnelles sur les chemins de la guérison

Je prends des positions de décompression pour le disque. Je renforce les abdominaux en tenant compte de mon évaluation initiale. Je renforce les quadriceps en tenant compte de mon évaluation initiale. J'évite les flexions trop prononcées vers l'avant.

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