Les approches posturales

Modifier une attitude en changeant les automatismes posturaux individuels est-ce bien raisonnable ? En tout cas, ce n'est pas une mince affaire. Cet apprentissage nécessite un investissement à long terme. Peu de thérapeutes, moins encore de patients acceptent de se l'imposer. Plusieurs écoles proposent pourtant cette redécouverte posturale. La plus connue ? La méthode Feldenkrais, la méthode Alexander, le Yoga et le Taï Chi

Feldenkrais

Des contre-indications ?
Il n'y en a pas.

Pour Feldenkrais, un physicien israélien, chacun de nos mouvements fait partie d'un programme informatisé dont les instructions sont stockées dans des filières spécifiques du cerveau. Ces routines motrices sont utilisées pour faciliter l'exécution de nos activités quotidiennes. Quelques minutes passées à la terrasse d'un café, à un arrêt d'autobus suffiront à vous convaincre des imperfections de ces programmes. Vous assisterez là à une parade de bassins bloqués et de dos raides. Tous ne souffrent pas de lombalgie. Heureusement !

Aux autres, la méthode Feldenkrais propose une approche visant à faciliter, à l'aide du mouvement, la prise de conscience corporelle.

Un exemple ? Allongé sur le dos, fermez les yeux. Vous allez passer maintenant de la position allongée sur le dos à la position allongée sur le ventre. Non, pas d'un seul coup comme vous vous prépariez à le faire ! Prenez votre temps. Dix minutes s'il le faut... Mais prenez aussi conscience de chacun des infimes déplacements qui préludent à ce changement de position. Modifiez lentement votre posture initiale. Remarquez la place de ce bras, la tension de ces muscles des épaules, la direction de cette pointe de pied.

Un apprentissage intime. Un apprentissage individualisé au travers des mouvements les plus ordinaires de la vie quotidienne. Et en échange de cette redécouverte fonctionnelle ? Une nouvelle sensation de relaxation, de bien-être ; une diminution de la douleur.

À ceux pour qui ce type de travail resterait insuffisant, Feldenkrais propose aussi des séances d'intégration fonctionnelle. Un thérapeute guide alors lui-même vos mouvements. Il mobilise, selon des séquences simples, vos différents segments corporels. L'efficacité du nouveau programme récompenserait les plus tenaces.

Des contre-indications ? Il n'y en a pas.

La méthode Alexander

Des contre-indications ?
Il n'y en a pas.

La méthode Alexander développée au début du siècle par un acteur, Matthias Alexander est mieux connue dans les pays Anglo-Saxons que dans ceux de langue française.

Ses objectifs s'apparentent à ceux de Feldenkrais. L'essentiel du traitement vise la prise de conscience corporelle et l'utilisation efficace des différents segment du corps dans les situations de la vie de tous les jours.

Des contre-indications ? Il n'y en a pas.

 

Le Yoga et le Taï Chi ...

Des contre-indications ?
Sur la carte musculaire, il n'y en a pas.
Mais attention à la position du « cobra » sur la carte facettaire. Sur la carte discale, attention aux flexions importantes vers l'avant jambes tendues.

Issue de la tradition Indienne, le Yoga offre aussi un parcours intéressant et exotique sur les chemins qui mènent à la redécouverte corporelle.

Un pré-requis : identifier soigneusement l'origine des cartes de la douleur.

Des contre-indications sur la carte musculaire ? Il n'y en a pas. Mais attention à la position du « cobra » sur la carte facettaire ou aux flexions importantes vers l'avant jambes tendues sur la carte discale.

Issue de la tradition chinoise, le Taï Chi ou les techniques moins connues de Qi Gong visent des objectifs identiques. Une piste peu fréquentée mais balisée par quatre mille ans de traditions.

Des contre-indications pour le Taï Chi ? Les mêmes que celles identifiées pour le Yoga.

Retour en haut