Les manipulations

Certains médecins s'en sont réservé l'exclusivité

?

En France du moins. La loi le leur permet. Physiothérapeutes et kinésithérapeutes les utilisent parfois. Quand on ne les autorise pas à manipuler, ils « mobilisent » mais sans prétendre « ajuster les os » comme le chiropraticien.

Au Québec, cette profession, plus réglementée qu'ailleurs, se donne dans le domaine universitaire depuis quelques années.

Les manipulations, tout au plus, libèrent les articulations postérieures, les fameuses facettes, en traitant, par la même occasion, quelques spasmes musculaires locaux.

La technique ? On vous place lentement dans une position ou l'articulation atteint sa limite fonctionnelle. Ne résistez pas, laissez votre jambe ou votre épaule se détendre ; un instant d'arrêt, puis un mouvement brusque au delà de l'amplitude articulaire habituelle. Certains grimacent, mais le désagrément est si fugace ! Et puis il y a le craquement. Indiscutablement, il s'est « passé » quelque chose.

Ouf ! Simple relâchement musculaire réflexe disent les uns, signe indiscutable de l'ajustement chiropractique prétendent les autres ? Le débat est loin d'être clos.

Seul le craquement, s'explique facilement : simple expansion, à l'intérieur d'une articulation, d'un gaz passant de l'état liquide à l'état gazeux. Pas différent, en somme, du craquement d'un doigt étiré à la limite mécanique de son articulation.

Il reste que la radiologie chère aux chiropracticiens démontre que... Sur ce point, les positions médicales et chiropractiques sont irréconciliables. Les scientifiques sont inébranlables : l'origine de la douleur se détecte rarement aux rayons X ! Et celle de vos souffrances ? Jamais !

Et s'il est vrai que la manipulation apporte parfois un soulagement rapide, celui-ci n'est que de courte durée dans la lombalgie chronique.

 

Des contre-indications ?

Attention aux manipulations dans les cas de hernie discale, de compressions des racines nerveuses ou suite à une chirurgie discale.

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