Le disque et sa nutrition

Mais l'intendance laisse à désirer.

Elle fluctue au rythme des mouvements de la colonne vertébrale (1).

En position allongée, les contraintes mécaniques sur le disque sont à leur minimum : vingt-cinq kilos seulement, quatre fois moins qu'en position debout !

Durant ces postures de repli, le disque intervertébral en profite pour se ravitailler. Mais l'intendance laisse à désirer. Comme tel, le disque est mal irrigué. Pour son approvisionnement en substances nutritives, il dépend des variations de sa pression interne.

  • Elle fluctue au rythme des mouvements de la colonne vertébrale (1).

Par un effet de pompe, ces modifications de pression lui permettent de puiser dans le sang les substances dont il se nourrit. Pour le disque, toute posture prolongée, assise ou debout, équivaut donc à un jeûne.

Le complément alimentaire l'atteint par capillarité (2) Il complète sa ration quotidienne par un supplément indispensable de substances nutritives.
  • Ce complément alimentaire l'atteint par capillarité (2).

Un principe bien connu de l'éponge qui pour absorber l'eau, doit diminuer sa pression interne. Le disque se nourrit ainsi. La position allongée, lors du sommeil ou du repos, facilite la pénétration des liquides nutritifs. Il s'en imbibe, s'en gorge, à tel point qu'au réveil, vous mesurez en général deux centimètres de plus qu'au coucher.

Et en apesanteur ? Durant leur séjour en orbite, les astronautes gagnent jusqu'à dix centimètres chacun.

Un gain temporaire ; les lois de la gravité sont inexorables. Elles soumettent les disques, dès le retour au sol, au régime sec. En quelques jours, ils retrouvent la ligne et l'équipage, sa taille...

Le disque et sa nutrition

 

Deux grands moyens pour se nourrir:
1- À l'aide des variations de pression
2- sur le principe de l'éponge

 

 

 

 

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