Le puzzle

Quelques éléments de base

Éparses, des pièces formaient un puzzle géant. Parmi les os dispersés, quelques éléments simples revenaient constamment. Ils commencèrent l'assemblage par là.

D'abord un tambour résistant, le corps vertébral (1). Ingénieusement renforcé, il supportait des charges de près d'une demi-tonne. C'était bien là, la seule pièce de l'ensemble qui ressemblait de loin aux blocs dont ils avaient équipé leur prototype.
Pour le reste... Personne n'avait imaginé la simplicité de cet arc de cercle postérieur (2), clef de voûte d'un ingénieux système de rotations articulaires et d'ancrages musculaires.
Deux rails (3), de part et d'autre de l'arc, assuraient l'articulation des différents blocs, des différentes vertèbres par l'intermédiaire de joints mobiles appelés facettes articulaires. Une paire vers le haut pour la vertèbre supérieure. Une paire vers le bas pour la vertèbre inférieure. Un ancrage simple.
Les deux apophyses transverses (4), leviers soudés aux colonnes comme des ailes au corps d'un oiseau
et une apophyse épineuse (5), pointée vers l'arrière comme un doigt. Et personne là-haut ne se doutait d'ailleurs que ce doigt osseux était bien le seul élément que l'on pouvait voir et sentir le long d'une colonne vertébrale. Chez les vivants bien entendu !
Vertèbres: les pièces en ordre...

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