L'entraînement à la confrontation

Le vaccin
L'activité psychique
Apprendre à se laisser mourir
L'auto-défense pour une souris
Pré-requis: l'efficience
Se mobiliser mentalement
Le moral des troupes
Une nouvelle ordonnance

Le vaccin pour s'auto-immuniser contre la souffrance

1- Les yeux fermés, je respire calmement 2- Une escale difficile, j'y pense de nouveau. 3- Je la neutralise avec le réflexe de tranquilité
Le vaccin

L'analogie avec le processus médical de l'immunisation convient parfaitement à ce nouvel apprentissage.

Si le médecin injecte un virus ou un microbe dont la toxicité a été diminuée, l'organisme riposte. Il se défend en fabriquant des anti-corps.

Plus tard, un virus réel, potentiellement plus dangereux, se heurte à une défense immunitaire aguerrie. L'organisme est immunisé.

L'analogie avec le processus médical de l'immunisation convient parfaitement à ce nouvel apprentissage.

Dans la composition du vaccin : des épisodes douloureux du passé, des souffrances dont le temps a atténué la virulence. En associant ces épisodes difficiles à la pratique du Réflexe de Tranquillité, apprenez à ériger lentement un nouveau rempart contre la douleur chronique. Apprenez aussi à mobiliser vos propres anti-corps, comportementaux et biochimiques, contre la douleur.

À l'injection près, un objectif identique à celui du médecin. Acquises patiemment lors des techniques d'immunisation, ces anti-toxines augmentent l'efficacité de votre riposte lors d'une confrontation réelle avec des épisodes douloureux. Cette immunisation s'accompagne de confrontations sans tension avec la douleur.

Avec des hauts bien sûr, avec des bas certes. Mais aussi avec une certitude ; celle d'affronter les orages futurs, épaulé par un équipage aguerri et ce à un coût biologique minime !

Un apprentissage capital. Vous n'éviterez pas les tempêtes, mais vous disposerez d'un atout essentiel : anticiper les écueils du parcours et disposer de quelques havres bien abrités.

Combien de fois par jour ?

Une fois suffit, en évitant de choisir les épisodes les plus traumatisants lors de vos premières pratiques.

Pour combien de temps ?

Tous les jours, pendant deux semaines.

Contre la souffrance, une nouvelle ordonnance : l'activité psychique

Parce que quelques expériences récentes suggèrent que le cerveau pourrait décider de la stratégie, sur le terrain, en occupant un rôle tactique de tout premier plan.

L'imaginaire : Un rôle stratégique !
Nul besoin de démonstrations compliquées pour mettre aussi en évidence le travail intime de vos glandes sous l'action d'une activité purement mentale.

Une plaisanterie gaillarde, une histoire paillarde, quelques images osées suffisent à la démonstration.

L'excitabilité sexuelle se nourrit aux sources de l'imaginaire. En quoi le système contrôlant la douleur se différencierait-il du fonctionnement des autres systèmes ?

Ce que vous pensez ou ressentez affecte déjà, à des degrés divers, votre comportement sexuel, le fonctionnement de votre rythme cardiaque ou de votre respiration.

Que le cerveau puisse, par l'intermédiaire des émotions, altérer le cours d'une maladie ou modifier la perception d'une douleur dorsale chronique ne surprendra finalement personne. Mais pourquoi entraîner votre cerveau à agir sur les mécanismes qui interviennent sur le champ de bataille de la douleur chronique ?

Apprendre au cerveau à se laisser mourir

Nul besoin de chaise électrique. Un simple assassinat psychique.

Au sein des tribus indigènes visitées par les premiers explorateurs, le sorcier jouait un rôle important. Celui qui enfreignait les lois et les tabous du groupe s'attirait les foudres de cet homme tout-puissant. Toute désobéissance grave était passible de la peine de mort.

Le sorcier pointait un os magique en direction du coupable. Il accompagnait le tout de quelques malédictions bien choisies. Cessant de s'alimenter, terrorisé par les effets prévisibles de cette menace, le réprouvé ne tardait pas à succomber. Il mourait, victime des croyances irrationnelles attribuées aux pouvoirs du sorcier.

Les conséquences d'un stress insurmontable l'emportaient aussi sûrement qu'un balle de fusil en plein coeur.

Le cerveau des souris vient « d'apprendre » à diminuer sa défense aux agressions, à se laisser mourir en confondant une substance inactive, un banal placebo avec un ennemi mortel.

Les souris sont comme les hommes ; elles peuvent apprendre à mourir. Comme eux, elles adorent aussi le sucre. Quand elles en manquent, elles se contentent d'un substitut : la saccharine.

Ce savant les entraîne pourtant à l'éviter. Une histoire de carottes et de bâton ! Il associe la consommation du produit à une piqûre de cyclophosphamide. Cette drogue occasionne de sérieuses nausées à ces sympathiques mammifères ; des maux de coeur suffisants pour les dégoûter à tout jamais des sucreries.

Les animaux rapprochent rapidement les deux effets. Prudents, ils évitent dès lors les gâteries proposées par le scientifique. Le chercheur insiste. Quelques souris cèdent encore à la tentation. Elles en meurent. Les doses proposées restent pourtant bien en deçà de la dose létale susceptible de tuer des animaux en bonne santé.

Ces souris ne le sont donc plus. Un virus ? Le savant examine cette hypothèse et l'élimine. Il vérifie ensuite les effets secondaires de la drogue. Utilisée initialement pour l'effet repoussant de ses nausées, le hasard veut que ce produit diminue aussi l'activité du système de défense contre les agressions microbiennes de ces animaux.

En l'absence de nourriture, Pavlov, avec sa cloche, apprenait à saliver à des chiens. Chez des souris correctement conditionnées avec un immunodépresseur associé à la saccharine, un apprentissage approprié fait aujourd'hui jouer à cet inoffensif substitut du sucre, le rôle redoutable d'une substance ravageant leurs défenses microbiennes.

Un rôle identique à celui joué hier par la cloche de Pavlov. Cette cloche qui, au départ, n'avait rien à voir avec la salivation des quadrupèdes.

Le cerveau des souris vient « d'apprendre » à diminuer sa défense aux agressions, à se laisser mourir en confondant une substance inactive, un banal placebo avec un ennemi mortel.

Cet apprentissage coûte la vie aux élèves les plus attentifs.

Apprendre l'auto-défense à une souris

Apprendre au cerveau à se défendre
1- Des souris bien normales...

2- Greffe sur le ventre... Rejet, les globules blancs augmentent.

3- Un plâtre sur la jambe est associé à la greffe.

4- Plâtre ôté, greffe cicatrisée, les globules blancs diminuent.

5- Plâtre sur la cuisse seulement... Pas de greffe.

6- Les globules blancs augmentent.
L'inverse maintenant. Le cerveau peut-il s'initier à stimuler ses propres mécanismes de défense ?

C'est à une variante de l'expérience précédente que va se livrer, encore sur des souris, un chercheur en immunologie.

Une greffe de peau remplace ici la drogue précédente. La peau des donneurs, issus d'une lignée génétiquement différente, provoque une vigoureuse réponse de rejet de la greffe.

Pour remplacer la cloche ou la saccharine, le chercheur utilise un plâtre chirurgical. Il en entoure les animaux après chaque greffe. Quarante jours plus tard, les souris auront « appris ».

Un simulacre d'opération ; pas de greffe cette fois. Le plâtre inoffensif sert seul à les duper. Et le système immunitaire se laisse prendre à ce subterfuge.

Dans le sang des « opérées », le niveau des globules blancs, des lymphocytes atteint trois fois sa valeur normale. Un taux que ces lymphocytes auraient en fait égalé lors de la réaction immunitaire de rejet dans le cas d'une opération réelle.

Si le cerveau d'une souris, aussi intelligente soit-elle, parvient à assimiler les paramètres d'un apprentissage susceptible de lui permettre de modifier son équilibre immunitaire, qu'en est-il du cerveau de l'espèce dite la plus évoluée ?

Devez-vous, d'avance, vous résigner à ingurgiter les tristes potions concoctées par les pharmacologistes ou pouvez-vous, aussi, apprendre à vaincre la souffrance en vous lançant sur la piste des apprentissages déjà balisée par ces rongeurs ?

Pré-requis : l'efficience personnelle

Imagerie mentale et gymnastique globulaire

1- Neutrophiles à l'intérieur d'un vaisseau sanguin.

Seule condition à la sélection de ces étudiants: une croyance individuelle dans leur propre pouvoir de contrôle, dans leur possibilité d'apprendre, dans leur efficience personnelle.

2- J'y crois, je me prépare mentalement ; j'ai confiance dans mon efficience personnelle

3- 60 % des neutrophiles sont maintenant à l'extérieur...

Avec les souris blanches, les étudiants universitaires de première année font partie du matériel expérimental le plus utilisé. On propose donc à ceux-ci la même expérience qu'à celles-là : apprendre à contrôler le fonctionnement de leur système immunitaire.

Un apprentissage en six rencontres. Une prise de sang, puis ils assistent à une discussion et visionnent un montage sur le rôle des neutrophiles, sorte de globules blancs impliqués dans les mécanismes de défense immunitaire de l'organisme. Durant les séances suivantes, les objectifs de ces expériences leur sont exposés.

Les sujets pratiquent chez eux la Réponse de Relaxation et s'adonnent à des techniques de visualisation, techniques qui consistent à imaginer les neutrophiles modifiant leur forme pour se faufiler aux travers des parois des vaisseaux et jouer leur rôle d'éboueurs : ramasser les déchets et vidanger les poubelles.

Les chercheurs demandent aux sujets de rester gais et confiants durant les vingt minutes de la procédure. Des articles pédagogiques facilitent leur compréhension du rôle joué par les globules blancs dans les mécanismes immunitaires. L'entraînement s'achève sur une dernière prise de sang. Puis, les chercheurs comparent.

Près de 60 % des neutrophiles ont quitté le réseau sanguin. Cette diminution atteint un seuil si significatif que la probabilité que ces résultats soient dûs au seul hasard n'est que de une chance sur 10 000.

Les neutrophiles démontrent aussi une baisse significative de leur adhérence aux parois des vaisseaux. Pourquoi ne pas tenter alors de modifier de façon plus spécifique encore le comportement de ces globules blancs ?

Les chercheurs demandent à d'autres participants de visualiser durant leurs séances, des neutrophiles cramponnés aux parois des vaisseaux. Et les globules sanguins obéissent !

L'imagerie mentale semble donc avoir un impact direct sur la gymnastique à laquelle ils acceptent de se livrer.

Un seul préalable : y croire au départ. Incrédules ? S'abstenir !

Se mobiliser mentalement contre la douleur chronique

Mais ici, votre préparation mentale peut faire toute la différence. À condition de développer patiemment votre propre sentiment d'efficience personnelle.

Lors d'infections, d'agressions étrangères, d'un stress important, le corps, celui des souris comme celui des hommes, fait appel pour se défendre, à son système immunitaire. Dans les éprouvettes, globules blancs et bactéries se livrent alors aux confrontations rituelles de la réponse immunitaire. Ce système possède en effet ses propres mécanismes de régulation.

À l'occasion, une aide pharmacologique reste la bienvenue pour s'assurer de la victoire finale. Quand, dans ce combat, l'organisme jette ses globules blancs, ses lymphocytes, ils occupent le champ de bataille en hommes de troupe disciplinés. Et le cerveau ? Les thérapeutes d'aujourd'hui font encore trop souvent jouer au cerveau le rôle d'un observateur lointain et désintéressé. Et pourtant ?

Fermez les yeux et relaxez ! Imaginez-vous assoupi dans une forteresse bien gardée. Tout est sous contrôle.
  • Des gardes armés, secondés dans leurs patrouilles par des chiens blancs, surveillent les entrées.
  • Vous êtes calme et détendu.
  • Soudain, l'un des chiens donne l'alarme. Un petit démon noir s'enfuit. Pas assez rapidement pour échapper aux molosses.
  • Ils se jettent à sa poursuite et l'encerclent en aboyant.
  • Vos gardes arrivent et tirent. D'infimes particules d'énergie frappent l'intrus. Blessé, le démon noir s'effondre au milieu de la meute.
  • Les chiens maintenant se jettent sur lui et commencent à le déchirer à belles dents. Quelques minutes plus tard, des os épars, quelques débris de chair jonchent le sol. Les chiens achèvent le festin.
  • Vous revenez à la réalité, relaxé et plus en forme.

Nouveau scénario d'un autre film de Rambo sur l'art de la guerre ? Non ! L'une des techniques récentes destinées à lutter contre la douleur chronique.

L'intrus, le petit démon en noir, symbolise votre douleur ; les munitions tirées par vos gardes représentent votre énergie mentale et les chiens correspondent à vos mécanismes de défense immunitaire chargés de débarrasser votre organisme des déchets douloureux. Vous apprenez à participer à la lutte contre la lombalgie chronique. Les associations médicales n'endossent ni le spiritisme ni les techniques des guérisseurs. Elles acceptent pourtant de reconnaître quelques pouvoirs à votre cerveau. Le cancer par exemple. Il se soigne certes grâce à la chimiothérapie et aux médicaments, mais votre préparation mentale peut faire la différence entre la réussite ou l'échec du traitement. Il n'y a pas de cure miracle pour la lombalgie chronique.

Mais ici aussi, votre préparation mentale peut faire toute la différence. À condition de développer patiemment votre propre sentiment d'efficience personnelle.

Le moral des troupes

 

Douleur chronique : l'attaque

L'apprentissage des sentiments plus positifs permet par contre de mieux gérer vos souffrances et de vous aider à guérir.

 

Lorsque vos émotions s'engagent dans la bataille contre la souffrance, elles pèsent lourd sur l'issue du combat. Sous l'influence de la dépression et du désespoir, vos messages, pessimistes et contradictoires, atteignent le moral des troupes chargées de votre protection.

Les premières victimes ? Des globules blancs spécialisés, les macrophages, premier rempart de l'organisme contre l'attaque des agents infectieux. Lors d'une agression microbienne, ils luttent pied à pied pour empêcher la progression de l'ennemi.

Le cerveau leur sert de quartier général. Des messages chimiques signalent les mouvements des troupes. Ils relaient les ordres liés à la contre-offensive et informent en retour le centre de commandement de la situation sur le terrain.

Avez-vous appris à vous résigner ? N'avez-vous jamais appris à mobiliser vos ressources mentales pour soutenir une guérilla contre la douleur lombaire ? Le moral des troupes va s'en ressentir. Sur le terrain, vos macrophages se déplacent plus lentement. Fidèle reflet du peu de confiance que vous placez dans l'issue de l'engagement, ils mettent eux aussi moins de coeur à vous défendre.

Et comment ce désarroi général se traduira-t-il sur vos douleurs lombaires d'origine arthritique ? Par une augmentation de l'inflammation articulaire et un regain de vos souffrances !

Et cette déprime entraîne des conséquences plus pernicieuses encore sur certaines chirurgies destinées à alléger vos souffrances dorsales. Prenez l'hernie discale. Elle fait partie des pathologies rares, un cas sur mille, mais des pathologies du dos reconnues. Des techniques précises d'investigation assurent son diagnostic. Le chirurgien s'occupe du reste : au bistouri ou à l'aide d'un enzyme glouton. Au bistouri, il excise le disque. Avec l'enzyme, un produit dérivé de la papaye, un fruit tropical, il dissout l'excroissance.

Mais la personnalité du patient, le contenu de son discours intime influencent directement les résultats de son travail. Certains se rendent sur la table d'opération confiants dans le résultat final. D'autres abordent l'intervention dans un tout autre état d'esprit : déprimés et vaincus d'avance. Les résultats s'en ressentent. Leur destin aussi !

Pour une opération identique, les taux d'échec varient beaucoup entre les plus dépressifs et les plus confiants. Quelques chirurgiens américains exigent aujourd'hui des examens psychologiques avant d'opérer certains de leurs malades dans le dos. Pas étonnant ! Quelques patients atteints de « sinistrose » n'ont aucune chance de guérir ; ces médecins, par contre, toutes celles de se voir traîner devant les tribunaux !

Poser comme hypothèse que le pessimisme, la dépression, la résignation apprise ou l'attente en tension affaiblissent vos défenses contre la douleur dorsale chronique en vous donnant le pouvoir de vous auto-détruire entraîne aussi un corollaire :

L'apprentissage des sentiments plus positifs permet par contre de mieux gérer vos souffrances et de vous aider à guérir.

Une nouvelle ordonnance

et la contre-attaque !

Et sur le champ de bataille, une nouvelle ordonnance vient de se voir attribuer ses lettres de créances : l'activité psychique contre la souffrance.

L'apprentissage de la gestion de la douleur chronique par des techniques mentales s'avère souvent bien plus efficace que sa digestion par des potions pharmaceutiques.

La puissance de guérison contenue dans vos émotions suffit à articuler une riposte, amorcer une contre-attaque, éviter un enlisement. Encore faut-il apprendre à se mobiliser et croire à votre efficience personnelle ! De quand date votre dernière tentative ?

L'issue de ce combat dépend souvent plus de la détermination des combattants que des forces en présence. Le moral des troupes, sa discipline et sa condition physique reste la force principale dont vous disposez.

Et sur le champ de bataille, une nouvelle ordonnance vient de se voir attribuer ses lettres de créances : l'activité psychique contre la souffrance.

Car vous pouvez apprendre à gérer la douleur chronique comme d'autres apprennent à conduire une auto, à nager ou... à marcher sur les cendres !

Chaque année, un festival attire en Asie, à Singapour, une foule de curieux venus du monde entier. Leur destination ? Un des nombreux temples de la ville. Des pénitents offrent ici, en janvier, un spectacle inédit : aiguilles plantées dans le corps, joues percées, langue perforée, hameçons lestés et solidement implantés dans la chair de leur dos. À leur manière, ils honorent des divinités qu'ils vénèrent.

Pour ne pas être en reste, les marcheurs aux pieds nus d'un temple indien voisin affrontent à la mi-octobre de chaque année une épreuve d'un autre genre. Les chemins de la transcendance passent chez eux par une fosse de quatre mètres emplie de braises ardentes. Ces pénitents bien entraînés n'ont qu'un point commun avec le joueur blessé poursuivant la partie ou le soldat touché continuant la bataille. Les messages d'alarme parvenant au cerveau ne déclenchent qu'une perception douloureuse atténuée.

Croyances, circonstances ou apprentissages ont amené les uns et les autres à contrôler leurs souffrances ! Dans le modèle traditionnel de la gestion de la douleur chronique, en jetant pêle-mêle par dessus bord placebo, auto-contrôle et efficience personnelle, l'approche pharmacologique a expédié dans le drain, le bébé avec l'eau de son bain. La rigueur du laboratoire demande de contrôler ces effets-là ; la pratique des techniques mentales de gestion de la douleur exige de ne pas les négliger.

Pour contrôler les réponses internes de votre organisme, il faut d'abord croire dans votre efficience personnelle. Pour exercer un certain auto-contrôle, il faut ensuite apprendre à l'exercer.

Dans la guerre menée contre la douleur chronique, mépriser l'efficience personnelle revient à mettre de côté à la fois les découvertes les plus récentes de la psycho-immunologie et les croyances les plus séculaires des anciens initiés. Une ignorance qui, le plus souvent, condamne à l'échec les offensives les mieux préparées contre la souffrance.

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