Activités sportives

Abdominaux et dorsaux, mobilisations et verrouillages, renforcements et étirements ? Voilà pour les plats de base. Mais les activités d'entraînement cardiorespiratoire permettent aussi de tourner à votre avantage l'issue de la bataille contre la lombalgie chronique. Une condition : ne pas les substituer aux routines motrices.

Les embûches provoquées par la douleur aiguë, les embuscades tendues par la douleur chronique sont toujours là, mais les chances d'y tomber diminuent avec le niveau de votre condition physique. Dix pour cent seulement chez ceux qui sont en forme... Des risques six fois plus importants chez ceux qui restent inactifs ! Et les blessures reçues cicatrisent plus facilement... trois jours sur le dos pour les uns, deux semaines pour les autres.

Activités sportives




Le développement cardiorespiratoire peut se faire par la pratique de différentes activités sportives. Quelques règles importantes s'appliquent ici.

Règle 1 :

  • Adonnez-vous régulièrement à ces activités.

Une vingtaine de minutes par jour, trois fois par semaine ; le tout précédé d'un échauffement adéquat.

Règle 2 :

  • Ne substituez pas les activités sportives à vos routines motrices

Leurs objectifs ne sont pas identiques.

Règle 3 :

  • Abandonnez les activités sportives qui déclenchent une douleur aiguë.

Mais validez soigneusement l'origine de la douleur avant de renoncer à votre sport favori.

Règle 4 :

  • Sélectionnez les combinaisons motrices favorables.

Par essais et erreurs, sélectionnez, parmi les activités sportives et les manoeuvres conventionnelles, celles qui vous procurent le plus de satisfactions.

Règle 5 :

  • Pratiquez les activités sportives, cartes de la douleur en main !

Flexion avant ? Attention au disque ! Extension arrière ? Ménagez vos facettes !

Instabilité intervertébrale ? Verrouillez soigneusement votre bassin. Rotation ou charges excessives ? Protégez vos arrières — les facettes — et vos devants... les disques !

 

Activités sportives et facteurs de risque

Vos activités quotidiennes contiennent toutes des facteurs de risque. Avec la banalisation de l'activité, ces risques, souvent mortels, sont vécus avec insouciance.

Écrasements, renversements, démembrements font partie du paysage quotidien de l'automobiliste.

Activité dangereuse ! L'abandonnerez-vous pour autant ?

En comparaison, les risques correspondant aux alliances souscrites entre la douleur chronique et certaines composantes des activités sportives sont négligeables. Quelques jours « sur le dos » en échange d'un après-midi de voile, de ski ou de baseball, pourquoi pas ? Un repli temporaire dans la bataille contre la douleur chronique : jamais un handicap permanent.

Et les risques sont bien connus : extensions dans certaines activités, flexions exagérées, rotations violentes ou charges excessives dans d'autres.

Apprenez à vous en méfier comme sur la route d'un passage dangereux ou d'une limitation à respecter.

Mais surtout, conservez votre mobilité, cet atout essentiel sur les champs de bataille de la douleur dorsale.