|
|
|
Et la contre-attaque ? N'y pensez pas ! Ce n'est ni le moment
d'expérimenter avec des torsions, des rotations, ou des contorsions, ni le moment de
tenter une sortie en force. Le jour « J » viendra ; mais plus tard, quand le plus gros du bombardement en provenance des messages douloureux s'atténuera. Appliquez cette règle d'or dans le cas d'une attaque aiguë et massive : Ne faites rien ; mais faites-le bien ! Dans un lit, sur une planche ou dans le fauteuil ? En foetus, en repli, en chien de fusil ? Peu importe ! Donnez d'abord à votre dos, comme à une coupure ou à une fracture, le temps de cicatriser. Comme les gros orages, les lombalgies cessent d'elles-mêmes. Souhaitez-vous tenter une reconnaissance contre l'assaillant ? Utilisez l'aspirine musculaire. |
Elle agit comme son homologue chimique mais elle ne coûte rien. Elle donne pourtant d'excellents résultats contre les contractures musculaires localisées qui accompagnent la douleur.
À l'aide d'une petite balle, j'applique une pression modérée sur la zone sensible déclenchant une sensation temporaire de brûlure ou de pincement. | J'augmente progressivement la pression jusqu'à l'obtention d'une vive sensation de douleur. | Combien ? Trois répétitions. Pourquoi ? Diminuer la contracture musculaire et bloquer l'accès des informations douloureuses. |
Elles permettent de réduire l'enflure et d'utiliser les propriétés analgésiques du froid. Une condition : ne pas laisser ces compresses plus de quinze minutes. Au-delà, la contraction initiale des vaisseaux se transforme en relâchement ; l'effet s'apparente alors à l'application de chaleur.
Des cubes de glace dans un sac de plastique ou un sac de petits pois congelés. Je place le sac sur la partie douloureuse | Un gobelet de carton rempli au 3/4 d'eau congelée. Je découpe le fond. Je tiens le gobelet par la partie haute. | Je masse ou fais masser lentement la partie douloureuse de haut en bas et avec des mouvements circulaires. | Combien ? Entre 5 et dix minutes. Pourquoi ? Pour provoquer une analgésie et diminuer l'enflure. |
Ces compresses détendent les muscles et provoquent une dilatation des vaisseaux. La circulation se fait mieux autour de la lésion.
Ces trois recettes augmentent aussi les stimulations issues de la zone douloureuse. Pour en savoir plus sur cet étrange phénomène d'analgésie, reportez-vous à l'étape sur les « traitements et auto-traitements »
Un récipient étanche et conducteur, une bouillotte. | Trop chaud ? J'installe une serviette sur ma peau. | Je place directement sur la partie douloureuse. | Combien ? Entre vingt et trente minutes. Pourquoi ? Pour provoquer une analgésie, diminuer l'enflure et la contracture musculaire. |
La Stimulation Nerveuse Transcutanée (Transcutaneous Electrical Nerve Stimulation)
Je branche les électrodes dans les deux sorties d'un même canal (soit 1 ou 2 ou après un peu de pratique, dans les deux canaux si vous souhaitez utiliser deux paires d'électrodes). | Un contrôle permet de choisir la position arrêt (off) la position de réglage (set) et la position de fonctionnement (lock). | Je repère les boutons de règlage de l'intensité. Je peut l'augmenter ou la diminuer. | Assurez vous que la fréquence (un réglage à l'intérieur du boitier ) a été réglée par un professionnel compétent. |
J'enduis les électrodes de pâte conductrice. Je les place de part et d'autre de la zone douloureuse. L'électrode à tige noire est la plus près de la colonne vertébrale. | Pour règler l'intensité, je l'augmente d'abord doucement jusqu'à l'obtention d'une sensation désagréable. Puis, je la réduis juste assez pour qu'elle ne soit plus désagréable. Je verrouille en position (lock) et je n'y touche plus. | Je m'assure que la stimulation passe bien par la zone douloureuse. Je maintiens avec du sparadrap. Je garde le stimulateur pendant 20 minutes. | L'analgésie recherchée commence simplement à se produire.
Augmenter l'intensité maintenant provoquerait ultérieurement des effets secondaires
indésirables.
|
Retour en haut