Avoir déjà eu mal au dos ou pas ? Voilà la question ! Il y a
le plus souvent le mal de dos banal : dérangements musculaires mineurs, petits
grincements articulaires. Puis il y a l'autre. Le Vrai.
Le premier dérange, le second dévaste.
L'attaque est sournoise, la morsure brutale ; mais la fausse manoeuvre
banale : une simple extension vers un objet sur une étagère, une légère flexion
pour attacher une chaussure, un quelconque éternuement. La douleur devient vite
intolérable.
La suite ? Vous la connaissez : spécialistes, médicaments, traitements. Et
cette morsure sauvage dans les « reins », ce souffle court, cette pénible
impression de détresse et d'impuissance face aux vagues de douleur accompagnant le plus
insignifiant des mouvements. Même incliner la tête lacère le bas du dos.
Assez de discours, j'ai mal !
D'abord le repli physique ! Dans l'offensive contre
cet assaut brutal, la retraite constitue la première phase d'une contre-attaque réussie.
Votre organisme a appris, seul, à se défendre. Contre la douleur aiguë, un spasme
musculaire important interdit bientôt toute possibilité de manoeuvre ultérieure. Votre
dos « bloque ».
Excellente tactique sur la ligne de feu : elle limite les dégâts immédiats
causés par votre fausse manoeuvre initiale. Mais une stratégie dangereuse à long terme.
Cette protection rapprochée va se transformer en oppression. Le spasme musculaire,
destiné initialement à vous protéger, entretient maintenant la douleur !
Assez de discours, j'ai mal !
Alors, repli d'urgence, au propre
comme au figuré. |
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