Les réflexes des jambes

Attention! 
Comparez les réflexes des deux jambes.  Ont-ils diminués ou disparus?

Je me munis d'un objet assez lourd et étroit pour servir de marteau : manche d'un couteau ou tranchant d'un livre. Assis sur une chaise de hauteur normale, je croise les genoux, une de mes jambes pend librement. Je me sers de mon instrument pour heurter le tendon, cette partie molle située juste en-dessous de ma rotule. Je fais deux ou trois essais.  Ma jambe devrait soudain être projetée vers l'avant.  La droite répond à l'appel?  Je passe à l'autre.

Les réflexes des pieds

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Attention?
Comparez la différence entre les deux pieds...

J'ôte chaussures et chaussettes. Mollet d'une jambe par dessus le genou de l'autre. J'utilise mon " marteau " pour heurter le tendon d'Achille, cordon reliant muscle du mollet et pied. Seul ? Difficile ! Plus facile avec un partenaire : à genoux sur une chaise, chevilles et pieds vers l'arrière ! Mon pied doit être projeté vers l'avant et le bas.

 

La motricité

Ni gracieux ni indolore pour sûr ! Suis-je capable de traverser une pièce de longueur normale ?

Attention!
Oui pour la motricité et les réflexes?  Parfait.
Dans le cas contraire, il serait important d'avoir l'opinion d'un médecin.

Je me lève sur la pointe des pieds puis je redescends. Je dois pouvoir exécuter ce mouvement une dizaine de fois de suite, même si c'est douloureux ! Je marche sur les talons : debout, orteils et l'arche du pied relevés. Vérifiez maintenant votre sensibilité...

La sensibilité

Je répète ce test sur l'autre jambe.

Attention!
Ressentez-vous le message douloureux ?

Oui : l'arrière-garde est intacte, vos nerfs irrités.
Non : l'arrière-garde est atteinte.

Muni d'un objet pointu, je dénude mon pied et ma jambe. Objectif ? Vérifier la présence ou l'absence des perceptions douloureuses. À l'aide d'un coup précis et rapide, je me pique aux trois endroits suivants : juste en dessous du gros orteil ; juste à l'opposé sous le petit orteil ; sur le mollet à l'intérieur de la jambe. La situation est critique mais pas désespérée. Votre condition est plus sévère que si vos nerfs étaient seulement irrités.
La consultation d'un médecin est recommandée.

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